Un point noir, l'entrée de la poissonnerie

Malgré les efforts de la commune de Relizane qui n'a nullement lésiné sur les moyens pour redonner une image de marque au marché couvert du centre ville, appelé communément «marché couvert» ou encore «marché El- Hout»- poisson-, la pagaille est toujours la règle sur les lieux, surtout à l'entrée de la poissonnerie, sise au rez-de-chaussée.Ainsi, la large opération d'assainissement et de restauration de cette infrastructure commerciale, construite en 1936, a été rapidement remise en cause en raison du comportement d'incivisme. En effet, une nuée des «proposés» tenant, au niveau des deux portails la poissonnerie et des escaliers du marché couvert, vaille qui vaille continuent à écouler leurs produits, exposés sur des feuilles de papier de journaux et trimbalés au gré de l'humeur du «vendeur». En effet, la poissonnerie du marché couvert, un lieu jadis très fréquenté par une clientèle qui trouvait toute les commodités requises répondant à cette activité, a vu son environnement se dégrader et envahi ces derniers temps par une nouvelle race de commerçants.
Plus grave encore, aujourd'hui, les deux entrées de la poissonnerie sont carrément squattées par un groupe de marchands, qui filtrent, en quelque sorte, toute personne désireuse de faire ses emplettes. «Cette structure a perdu beaucoup de son image, en raison d'une situation totalement anarchique. A l'intérieur de la poissonnerie où une odeur nauséabonde continue toujours de se dégager et qui agresse les narines, les étals comme les lieux sont totalement vides, à l'exception des amateurs de la pêche qui s'y rendent pour s'approvisionner qui en ligne de pêche, qui en hameçons et qui en leurres. Devant cette situation à la limite de l'intolérable, les clients préfèrent, aujourd'hui, acheter leur poisson ailleurs, du côté de l'avant-port par exemple, et qu'en cet endroit les moindres mesures de propreté et de préservation de la santé publique, sont aussi complètement et entièrement ignorées.