Algérie

Un plan zéro noyade est-il possible '



Déjà 7 noyés sur les plages béjaouis, dont 4 pour le seul mois de juillet et 3 depuis l'ouverture de la saison estivale. Un chiffre effarant quand on sait que ces noyés échappent à la vigilance de l'homme en rouge pour braver un danger face auquel l'échec est certain.Encore un noyé en cette mi-juillet, c'est un jeune de 29 ans originaire d'Ighzer Amokrane (Ouzellaguen) venu goûter aux plaisirs de la mer sur la magnifique plage de Timiridjine (Toudja) qui malheureusement affichait en ce jour un drapeau rouge.
Un voyant signifiant l'interdiction de baignade dont les surveillants de baignade qui s'affairent toujours en pareille situation à longer la plage rappelant inlassablement les baigneurs a revenir au rivage et d'éviter l'éloignement.
Mais celui-ci a été happé par la houle et emporté par le courant vers les coups de 16 h pour y être repêché vers 19 h, après un travail ardu des hommes en rouge qui l'ont acheminé le corps vers la morgue de l'hôpital de Béjaia. Situation dramatique qui survient à longueur de l'été et en toutes les plages sans exception. Souvent l'homme en rouge qui accomplit parfaitement sa tâche notamment en journées difficile ou la mer est agitée, celui se déploie davantage avertissant sans cesse les baigneurs de ne pas s'éloigner ou de sortir de l'eau et éviter toute baignade quand le drapeau est au rouge et que les risques sont évidents.
Selon le commandant soufi qui dira à ce propos «les agents de la Protection civile et les surveillants de baignades assurent bien leurs surveillances, mais certains estivants outrepassent les règles de la baignade qui sont connues de tous, nous déplorons tous ces noyés, mais en majorité ils surviennent en plages non surveillés, en hors horaires de baignades, ou quand le fanion est au rouge et que la mer est agitée?»
Et d'ajouter : «Ne négligeons pas le fait que nous enregistrons des millions de baigneurs chaque année et ce volume de visiteurs nous emmènent à améliorer constamment nos moyens intervenir de millier de fois, et en sauvons des morts certaines par centaines. Nous devons restez constamment vigilants, car un noyés peut survenir à n'importe quel moment, parfois aux moments ou on l'attend le moins.»
Sept noyés, un chiffre moribond le tiers qu'en 2017 qui fut de 23 et la moitié de l'année d'avant qui fût de 14 !' Autant de morts noyés, faute par eux de s'aventurer et de braver les vagues et le courant, quand cela ne pardonne pas. Souvent, il s'agit bien de vacanciers dont l'âge oscille entre 17 et 30 ans. Parfois les noyades ne sont pas de cas isolés, mais surviennent en nombre quand la marche est déchainé, l'exemple le plus édifiant de ces noyés en série s'est déroulé au mi juillet 2017 ou 4 baigneurs furent noyés d'un coup dans la wilaya.
Deux survenue sur la plage d'Aït Mandil (Béni K'sila) ou ce jour là deux personne ont été signalées noyées, le premier âgé de 28, le second de 50 ans emporté par les vagues alors qu'il venait de sauver une femme d'une noyade certaine. Un autre âgé de 30 ans dans la plage d'Assoumat (Toudja) et le tout dernier n'avait que 17 ans, celui-ci a été surpris par une vague qui la éjecté du rivage vers l'eau pour l'emporter vers le large et d'être repêché plus tard, sans vie. Plus 9 millions de personnes ont visité la wilaya l'an dernier, sans que celle-ci n'en adopte un plan spécial pour accueillir ce chiffre hallucinant.
Les capacités de la wilaya demeurent restreintes, et bien qu'avec le concours des locations privées, cela reste encore très loin de la demande. Les conséquences certains campeurs ne sont pas déclarés et nombreux autres se contentent de dormir à la belle étoile, le long du rivage allant d'Aokas à Souk El Ténine, avec les désagréments que cette situation suppose.
Au début de l'année, une famille venu de l'Est a failli périr en un appartement loué par monoxyde de carbone dégagé par un chauffe eau vétuste et n'ont eu leur salut qu'à l'intervention de la protection civile qui les a sauvés in extremis. La préparation de la saison estivale à Béjaia se fait de manière rudimentaire, alors qu'elle exige un plan ?autant que celui engagé par la commission mixte APW, administration, associations, opérateurs?
Ne doit prendre en charge tous les besoins de ces visiteurs pour y répondre comme il se doit. Pour l'heure malgré cet extraordinaire flux, les communes côtières qui assurent une très grande logistique y compris parfois une couverture sanitaire n'en tirent aucun revenu de la gestion de leurs plages. Le tourisme n'exige parfois que des idées, car lorsque nombreux centres dotés de cantines ferment leurs portes en été, des estivants dorment dehors.
Un volet de ce plan consiste en une prévention de noyades pour sauver tous ces jeunes qui s'aventurent dans des «plages non surveillées» pour ne plus repartir chez eux. Est-ce vraiment une fatalité qu'il y ait autant de sacrifiés en chaque saison estivale, alors que nous pouvons bien les sauver. A quand un dispositif de surveillance en H 24 qui inclut les plages non surveillées !' Est-ce impossible.


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