Un plan national de lutte contre le diabète Il sera prochainement soumis au gouvernement

Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbés a annoncé, dimanche dernier à Alger, qu'un plan national de lutte contre le diabète sera prochainement soumis au gouvernement. Lors d'une rencontre qui a réuni des diabétologues, des spécialistes en médecine interne, des ophtalmologues, des cardiologues et des endocrinologues au ministère de la Santé , pour présenter les grandes lignes du plan national de lutte contre le diabète, M. Ould Abbés a souligné que ce plan permettra d'améliorer la prise en charge des diabétiques et la qualité de traitement. Pour assurer l'insuline en quantités suffisantes aux malades, le ministre a indiqué que le groupe Saidal compte élargir son usine de Constantine dans le cadre du partenariat avec le laboratoire Novo-nordisk, précisant que 4 autres laboratoires étrangers envisagent d'investir en Algérie, dans les médicaments pour diabétiques. Il a, dans ce sens, mis en exergue le rôle des commissions nationales des maladies non transmissibles (MNT) dans la sensibilisation et la prévention contre les différentes maladies répandues en Algérie, affirmant qu'un taux de 30 % de l'enveloppe financière consacrée aux médicaments en 2012, sera octroyé aux commissions nationales des MNT afin de garantir une meilleure prise en charge des différentes maladies. Le ministre a, d'autre part, donné rendez-vous dans trois semaines aux participants pour parachever le plan national de lutte conte le diabète qui sera prochainement soumis au gouvernement pour définir l'enveloppe financière nécessaire à la lutte contre cette pathologie qui touche 2,5 à 3 millions d'Algériens. Après l'adoption du plan national de lutte contre le diabète par le gouvernement, un registre national de suivi de cette maladie sera créé à travers l'ensemble du territoire national. Pour sa part, le président de la commission nationale de lutte contre le diabète, le Pr Mohamed Belhadj a indiqué que le plan en question sera élaboré de manière scientifique et qu'on veillera à assurer les médicaments nécessaires pour la prise en charge de cette maladie et de ses complications. Spécialiste en médecine interne et membre de cette commission, le Pr Mansour Brouri a quant à lui, plaidé pour la participation de toutes les commissions nationales des maladies non transmissibles à l'élaboration de ce plan, d'autant que les facteurs de risques sont communs entre ces pathologies. Il a, par ailleurs, souligné l'importance de la coordination entre les différents spécialistes et secteurs, notamment en ce qui concerne la création d'espaces pour la pratique d'exercices physiques, indispensables à la prévention contre les différentes maladies.