Algérie

Un plan Marshall pour l'industrie



Faisant suite à une série de concertations avec les groupes industriels publics et privés qui ont servi à établir un état des lieux, pour définir les traitements nécessaires pour la relance du secteur de l'industrie, les nouvelles orientations et décisions des pouvoirs publics actent en profondeur la volonté de l'Etat à mettre en place les mécanismes nécessaires pour réanimer les niches d'investissement et de création de richesse. Un travail de fond, qui rejoint l'axe central de la relance économique, à savoir la diversification des ressources afin de sortir de la dépendance des hydrocarbures, à travers l'émergence d'un tissu de PMI-PME essentiellement orientée vers la valorisation et la protection de la production nationale. Plus qu'un défi économique, il s'agit d'un programme de remise à niveau des grandes entreprises publiques, par le biais du partenariat et sous les conditions d'intégration incontournables. Dans ce sens, le ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar, a précisé que «le gouvernement entend relancer 51 entreprises économiques publiques, en partenariat avec des opérateurs nationaux ou étrangers». Dans un premier temps, ce programme concernera les entreprises qui ont brillé par le passé et qui se sont imposées comme fleurons du secteur, mais qui ont connu un début de déclin, à cause de plusieurs facteurs, dont les plus importants sont les effets de la pandémie de Covid-19 et des années de mauvaise gestion.Dans le détail, il s'agira du« complexe sidérurgique d'El Hadjar, de l'Entreprise nationale des industries de l'électroménager (Eniem) et de l' accord qui sera conclu la semaine prochaine entre l'Entreprise nationale des industries électroniques de Sidi Bel Abbès et une société italienne spécialisée dans la fabrication de batteries pour tablettes électroniques, avec un taux d'intégration de plus de 60%, dans les cinq prochaines années».
Une orientation qui tend à réanimer les potentialités existantes et les remettre sur les rails de la productivité et de la concurrence, en vue de créer une nouvelle dynamique industrielle, qui viendra consolider la ferme volonté de l'Etat à lever les obstacles et les freins à l'investissement, dans la mesure où plus de 60% des 400 projets en suspens entreront en activité avant la fin de l'année en cours.


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