Algérie

Un plaisir qui tue



Un plaisir qui tue
D'autres cafés, qu'on appelle communément « khaïma », proposent à la une de leur menu toute une gamme de préparations pour « fumer de la chicha ». Une nouvelle tendance qui a su intégrer le quotidien des Algériens. Depuis peu, la consommation du narguilé s'est imposée comme un véritable phénomène de société. Les salons de thé et autres cafétérias qui proposent ce type de tabac moyennant 600 DA voire 800 DA ont poussé un peu partout dans la capitale. La « chicha », un mélange composé de 25% de tabac mixé à un arôme de fruits, attire de plus en plus d'adeptes, surtout les jeunes. Mais derrière ce goût exquis de menthe, de pomme ou de miel, se cache un vrai poison. Munie d'un long tuyau liant un flacon d'eau aromatisée que la fumée traverse pour arriver à la bouche du fumeur, le narguilé est très dangereux, et les consommateurs en ont conscience. Les consommateurs de narguilé ont leurs habitudes, leurs cafés favoris, leurs amis. Un rituel alimenté par un certain décor, un type d'ambiance et une certaine musique. Fumer la chicha devient pour certains un moyen de s'affirmer au sein du groupe, pour d'autres, c'est un passe-temps agréable et pour beaucoup, une réelle dépendance, une forme de drogue. Pour Bachir, rencontré dans la khaïma de l'Opéra, à Dely Brahim, c'est l'occasion de se retrouver entre amis et de déguster quelques saveurs autour d'une chicha. « Je n'en fume pas chez moi, contrairement à certains. Je m'y plais dans cette ambiance conviviale et les narguilés sont très agréables à fumer », indique-t-il. Après les heures de travail, lui et ses amis se retrouvent aux environs de 18h pour partager ce moment. Un autre fumeur, rencontré dans le même café, avoue être dépendant au narguilé après avoir arrêté le tabac. « J'en fume maintenant depuis deux ans, quotidiennement. » Les cafés-narguilés séduisent par leur ambiance atypique. Mais que deviendra la tendance avec l'application intégrale de la loi '


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