Algérie

Un phénomène qui nuit à l'Ecole algérienne



Un phénomène qui nuit à l'Ecole algérienne
Avant ils étaient réservés aux enfants de riches, mais face à la chute du niveau de l'enseignement en Algérie à la fin des années 1990,le phénomène des cours particuliers est apparu en Algérie même chez les familles modestes.Ce phénomène ou cette mode de cours particuliers prend de plus en plus d'ampleur, elle est arrivée à un niveau vraiment inquiétant, pour certains professeurs, il s'agit là d'une forme de racket que des enseignants en quête de gain exercent sur leurs élèves. En réalité, forceestdeconstaterquelesenseignants trouvent largement leur bénéfice dans cette tendance aux cours particuliers.Dans les classes,les témoignages sont légionpour le prouver,des enseignantsn'hésitent pas à inciter leurs élèves à s'inscrire dans les cours supplémentaires qu'ils dispensent à leur domicile. Ils font miroiter aux parents un enseignement individuel que l'enfant ne peut plus obtenir à l'école. Convaincus qu'il offrira à leur progéniture une meilleure chance de réussite, ces parents mettent souvent le paquet, offrant ainsi auxprofesseurs l'opportunité d'ajouter un supplément considérable à leurs revenus. Ces enseignants s'arrangent pour réunir leurs élèves à domicile, où ils se montrent souvent «plus disponibles et plus efficaces à des tarifs exorbitants, où le tarif des cours demathématiquesetdephysiqueduprogramme des classes de terminale s'élève jusqu'à 1 500DAl'heure. Et comme ces cours particuliers ont des répercussions négatives sur la scolarité de l'élève, le ministre de l'éducation,Abdelatif BabaAhmed, a lancélundiune campagnede sensibilisationpourmettrefinàce «trabendo » scolaire, en sensibilisant lesenseignants, lesparentsd'élèves et cesderniers à l'effetde renoncer à cette option dont les effets risquentd'êtreàl'inversedesobjectifs escomptés.Pour rappel, le premier responsable du secteur avait engagé une large consultation avec la base et les partenaires sociaux qui a commencédimancheparune vidéoconférence ayant duré jusqu'au lundi et qui a favorisé un échangedevuesentrelescadresde l'administration centrale, des représentants de la communauté éducativeet lespartenaires sociaux de 50directionsde l'éducation, où il a pris note des positions des cadres du secteur et des partenaires sociauxquiontpartagél'avis de Baba Ahmed quant à l'impact négatif de cette pratique qui prend de l'ampleur à l'échelle nationale.


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