Algérie

Un phénomène qui interpelle les autorités locales



Le phénomène du squat des trottoirs et chaussées dans les différentes localités de la wilaya de Mostaganem prend ces derniers temps de l'ampleur, et les pouvoirs publics ont une part de responsabilité dans cette situation.L'occupation illégale des trottoirs par les différents commerçants, plus particulièrement ceux qui se trouvent sur la rue qui mène à l'hôpital Che-Guevara et au quartier mythique El-Matmor, prend de jour en jour et en toute impunité une ampleur intolérable. Cet état de fait laisse les citoyens s'interroger sur le rôle des responsables du secteur urbain et sur leur mutisme.
"Les trottoirs n'appartiennent plus aux piétons, car ces espaces publics sont entièrement occupés par les marchandises de ces commerçants exposées sur les trottoirs, qui sont carrément fermés à la circulation piétonne", nous dira un citoyen en colère. Les piétons sont contraints de marcher sur la chaussée. Un tour dans les rues de l'ensemble des communes de la wilaya de Mostaganem suffit pour constater comment les trottoirs se sont transformés en lieux de commerce.
Les responsables concernés sont incapables de mettre fin à cette anarchie sauvage en plein centre ville. "Les piétons sollicitent le wali de faire un tour et voir ce qui se passe en ces endroits durant toute la journée, où les citoyens sont carrément exposés au danger des automobiles, afin de restituer ces espaces publics aux piétons et d'ouvrir une enquête sur les causes de ce squat", indique un groupe de citoyens.
"Les commerçants préfèrent étaler leurs marchandises sur les trottoirs", dénonce un habitant. D'autres commerçants n'hésitent pas à accaparer les bordures de la chaussée en installant des fûts, chaises, pierres, cageots de fruits et légumes et autres objets hétéroclites pour empêcher les automobilistes de stationner devant leurs boutiques !
"C'est malheureux de constater certains commerçants qui se sont approprié les espaces situés devant leurs devantures en les transformant en terrasses de café, en étalages illicites de produits et même en prolongement des magasins", dira avec regret un jeune universitaire. "Les trottoirs sont interdits aux piétons et les bordures de la chaussée le sont aux automobilistes. C'est malheureux !", nous dit-on.

E. Yacine


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