Un phénomène nouveau dans le championnat national Ces internationaux locaux qui ne jouent pas !

Châabane Merzekane ne comprend pas le nouveau phénomène curieux qui est en train de s'installer dans le championnat national, et qui consiste à voir des internationaux locaux, sélectionnés par Vahid Halilhodzic, qui ne jouent plus avec leurs clubs respectifs, à l'instar de Hachoud, Seguer et Zemmamouche. 'Je suis vraiment stupéfait et surpris par cette manière de gérer la carrière des internationaux locaux, il est inadmissible et incompréhensible de voir nos locaux sur le banc de touche, ça ne rime à rien.
à notre époque, les internationaux étaient des titulaires à part entière et jouaient 90 minutes. Je constate depuis le début de cette saison que certains locaux ne jouent plus avec leur club. Par exemple, le cas Hachoud est le plus édifiant. J'ai toujours dit que ce joueur incarne l'avenir de notre football, c'est un joueur qui a de grandes qualités et peut aller loin, mais grande fut ma surprise samedi, lors du derby USMA-MCA, de le voir avec Zemmamouche sur le banc de touche. Je ne veux pas m'immiscer dans le travail de l'entraîneur, mais je dois quand même le dire, on n'a pas le droit de mettre des internationaux sur le banc touche, on a besoin d'eux. Prenez par exemple le cas du gardien français Lloris, lorsqu'li est parti à Tottenham, il ne jouait pas, le sélectionneur a exigé de lui une place de titulaire. Mercredi, il était dans le club anglais, et a fait un bon match. Les internationaux doivent impérativement jouer les matchs, car la compétition reste le seul baromètre du joueur. Ce sont les matchs qui font progresser le niveau technique du joueur. Lorsqu'on le met sur le banc, il ne faut pas s'attendre à un bon rendement de sa part avec l'équipe nationale, c'est pour cela que je suis un peu surpris par cette nouvelle mode de nos clubs. Si on ne fait pas jouer un international comme titulaire, cela veut dire qu'il n'est pas sélectionnable. Il faut revenir à la raison, on n'a pas le droit de mettre un Hachoud, qui a fait ses preuves en équipe nationale, sur le banc de touche. C'est du n'importe quoi, ils sont quatre ou cinq joueurs à subir ce traitement, sans compter ceux qui ne terminent pas le match lorsqu'ils sont titularisés. Il faut mettre un terme à ça et ne pas évoquer dans ce cas-là les professionnels qui ne jouent pas avec leur équipe, puisque les locaux ne jouent pas eux aussi au niveau de leurs clubs.
J'ai toujours défendu cette logique même étant joueur à mon époque où il était difficile de venir d'Europe et laisser tout tomber", conclut-il.
R. A.