Un père récupère le cadavre d'un autre enfant que celui de sa fille

Alors que la déclaration de décès, délivrée par l'Apc d'Hussein Dey, le PV de momification établi par le commissariat de police, le permis d'inhumer ainsi que celui  de transport de corps, mentionne une «fille mort-née», une fois chez eux au Figuier, les parents découvrent avec stupéfaction qu'ils ont ramené le cadavre d'un enfant de sexe masculin. La famille a vite saisi la police de Boumerdès qui lui a ordonné de remettre le corps à  l'hôpital Parnet. «Les responsables de cet établissement ont voulu minimiser l'incident, lorsque nous avons protesté et souligné qu'on aurait pu enterrer un bébé qui n'était pas le notre», s'indigne un membre de la famille, Tariket Ahmed. «On a retrouvé le cadavre de notre fille dans le réfrigérateur du service avec un bracelet portant son nom de famille au poignet. Il n'était pas encore déposé à  la morgue, 24 heures après l'opération», ajoute-t-il.
Ces péripéties contredisent le procès-verbal de momification établi par la police et qui stipule qu'après avoir pris connaissance de la déclaration de décès n°624, fait par l'APC, le jour-même et sur la demande de Tariket Omar, elle (la police) s'est déplacée à  la morgue de l'hôpital pour vérifier que les dispositions réglementaires ont été respectées, que le cadavre répondait aux descriptions de la déclaration de décès et que l'opération a été faite conformément aux recommandations régissant cet acte avec tout le respect dû aux morts.