Algérie

Un père monstrueux Enfance maltraitée



Un père monstrueux                                    Enfance maltraitée
La mendicité est devenue un métier lucratif très répandu. Au point où les vrais nécessiteux se cachent pour ne pas être pointés du doigt. Surtout que les faux mendiants qui écument nos villes, pour attendrir les c'urs de passants ne cessent d'imaginer des stratagèmes de plus en plus sophistiqués et surtout de plus en plus diaboliques. L'affaire qui a été traitée il y a quelques jours par le tribunal d'El-Harrach donne un aperçu du degré de morbide cupidité à laquelle ont accédé certains parents indignes.
Tout a commencé lorsque l'attention de Youcef, un habitant de Bab Ezzouar, fut attiré par un mendiant assis à même le trottoir avec deux enfants et un nourrisson qui ne devait pas avoir deux ans. En fait, on saura plus tard qu'il avait 17 mois.
Youcef était si ému par ce père de famille quémandant la pitance de sa progéniture qu'il se mit à fouiller dans ses poches où il savait se trouver une pièce de 100 DA. Soudain, il vit le père donner au nourrisson des coups d'une rare violence sur ses deux bras avec une espèce de bâton. Il fut si surpris et si choqué par ce qu'il venait de voir qu'il s'était écoulé deux à trois bonnes secondes afin qu'il ne réagisse. Il se précipita alors sur le mendiant et se mit à le vilipender :
- Hé ! Qu'est-ce qui te prend ' Mais tu vas le tuer ce gosse' Tu es fou ou quoi '
Le mendiant déposa le nourrisson qui hurlait de douleur et répondit froidement à Youcef :
- C'est de l'argent dont j'ai besoin pour leur acheter du lait'Les leçons de morale, je n'en ai que faire'Je suis plus vieux que toi.
Youcef avait une folle envie de tabasser l'individu qu'il voyait là depuis des mois avec ses enfants'Mais il ne voulait pas ajouter aux malheureux gosses la souffrance de voir leur père recevoir des coups. Alors, il lui dit :
- Allah yahdik (Que Dieu te ramène sur le bon chemin) !
Puis, il fit semblant de s'en aller alors qu'en réalité, il avait une autre idée derrière la tête. Il se rendit au poste de police le plus proche où il décrivit la maltraitance que venait de subir un nourrisson sous ses yeux. Le mendiant est aussitôt arrêté.
La suite eut lieu il y a quelques jours au tribunal d'El-Harrach.
Il s'est avéré que le père qui avait maltraité son nourrisson était le chef d'une famille originaire de l'intérieur du pays qui était venue à Alger pour y pratiquer la mendicité, un métier qu'il exerce depuis toujours en compagnie de sa femme et de leurs enfants. Juste après l'arrestation de ce père de famille, le nourrisson a été examiné par des médecins qui ont découvert qu'il avait les deux bras brisés. Pressé de questions le père n'avait cessé de répéter que le nourrisson bougeait et qu'il avait du mal à s'adresser aux passants. Mais un de ses deux autres fils qui se trouvaient avec lui finit par lâcher le morceau : «Il voulait lui casser quelque chose pour qu'il soit handicapé afin de mieux émouvoir les passants !» La présidente du tribunal d'El-Harrach avait du mal à contenir son émotion. Il fallait être un monstre dénué de tout sentiment pour vouloir estropier son propre fils afin de l'utiliser à des fins de mendicité. Deux ans de prison ferme et 20.000 DA d'amende ont été requis contre le père indigne. En attendant de trouver une solution pour le nourrisson et ses frères aînés.
La mendicité est devenue un métier lucratif très répandu. Au point où les vrais nécessiteux se cachent pour ne pas être pointés du doigt. Surtout que les faux mendiants qui écument nos villes, pour attendrir les c'urs de passants ne cessent d'imaginer des stratagèmes de plus en plus sophistiqués et surtout de plus en plus diaboliques. L'affaire qui a été traitée il y a quelques jours par le tribunal d'El-Harrach donne un aperçu du degré de morbide cupidité à laquelle ont accédé certains parents indignes.
Tout a commencé lorsque l'attention de Youcef, un habitant de Bab Ezzouar, fut attiré par un mendiant assis à même le trottoir avec deux enfants et un nourrisson qui ne devait pas avoir deux ans. En fait, on saura plus tard qu'il avait 17 mois.
Youcef était si ému par ce père de famille quémandant la pitance de sa progéniture qu'il se mit à fouiller dans ses poches où il savait se trouver une pièce de 100 DA. Soudain, il vit le père donner au nourrisson des coups d'une rare violence sur ses deux bras avec une espèce de bâton. Il fut si surpris et si choqué par ce qu'il venait de voir qu'il s'était écoulé deux à trois bonnes secondes afin qu'il ne réagisse. Il se précipita alors sur le mendiant et se mit à le vilipender :
- Hé ! Qu'est-ce qui te prend ' Mais tu vas le tuer ce gosse' Tu es fou ou quoi '
Le mendiant déposa le nourrisson qui hurlait de douleur et répondit froidement à Youcef :
- C'est de l'argent dont j'ai besoin pour leur acheter du lait'Les leçons de morale, je n'en ai que faire'Je suis plus vieux que toi.
Youcef avait une folle envie de tabasser l'individu qu'il voyait là depuis des mois avec ses enfants'Mais il ne voulait pas ajouter aux malheureux gosses la souffrance de voir leur père recevoir des coups. Alors, il lui dit :
- Allah yahdik (Que Dieu te ramène sur le bon chemin) !
Puis, il fit semblant de s'en aller alors qu'en réalité, il avait une autre idée derrière la tête. Il se rendit au poste de police le plus proche où il décrivit la maltraitance que venait de subir un nourrisson sous ses yeux. Le mendiant est aussitôt arrêté.
La suite eut lieu il y a quelques jours au tribunal d'El-Harrach.
Il s'est avéré que le père qui avait maltraité son nourrisson était le chef d'une famille originaire de l'intérieur du pays qui était venue à Alger pour y pratiquer la mendicité, un métier qu'il exerce depuis toujours en compagnie de sa femme et de leurs enfants. Juste après l'arrestation de ce père de famille, le nourrisson a été examiné par des médecins qui ont découvert qu'il avait les deux bras brisés. Pressé de questions le père n'avait cessé de répéter que le nourrisson bougeait et qu'il avait du mal à s'adresser aux passants. Mais un de ses deux autres fils qui se trouvaient avec lui finit par lâcher le morceau : «Il voulait lui casser quelque chose pour qu'il soit handicapé afin de mieux émouvoir les passants !» La présidente du tribunal d'El-Harrach avait du mal à contenir son émotion. Il fallait être un monstre dénué de tout sentiment pour vouloir estropier son propre fils afin de l'utiliser à des fins de mendicité. Deux ans de prison ferme et 20.000 DA d'amende ont été requis contre le père indigne. En attendant de trouver une solution pour le nourrisson et ses frères aînés.


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