Algérie

Un pas vers la paix



Un pas vers la paix
Le Groupe de contact 24 h avant le sommet de l'UAL'Algérie a balisé le cadre à même de conduire le peuple libyen au retour de la paix et de la sécurité.A peine annoncée l'initiative de l'Algérie d'organiser une conférence de réconciliation nationale entre les parties libyennes, jeudi soir à Addis-Abeba où se déroule le 24ème sommet des chefs d'Etat de l'organisation panafricaine, la réaction ne s'est pas fait attendre puisque le Groupe international de contact sur la Libye, mis en place sous l'égide de l'Union africaine, a salué fortement cette décision. Au cours de la réunion organisée en marge du sommet africain, le groupe international pour la Libye a mis l'accent sur la dimension centrale du rôle des pays voisins de la Libye, au regard des conséquences sur leur propre sécurité et leur stabilité, confortant le rôle moteur que peut jouer l'Algérie dans cette région. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a affirmé, dans ce contexte, le principe fondamental selon lequel l'initiative de l'Algérie n'a pas d'autre but que de s'associer «pleinement» aux efforts de l'Union africaine (UA) et de la communauté internationale afin de parvenir rapidement à l'instauration du dialogue et à la réconciliation, loin de toute ingérence étrangère.La démarche algérienne se fonde sur la certitude qu'une «solution durable à la crise ne peut être que le fait des Libyens eux-mêmes, loin de toute ingérence ou interférence étrangères». Les injonctions assorties de menaces d'intervention n'ont pas manqué ces derniers jours pour contraindre les factions qui ont accueilli sans enthousiasme les pourparlers de Genève sous l'égide de l'ONU. L'Algérie a exprimé son soutien plein et entier à la rencontre organisée par l'émissaire de l'ONU en Libye, déplorant le fait que certaines milices aient jugé préférable de déserter le cadre de ces discussions. Depuis, celles-ci sont revenues à de meilleurs sentiments, annonçant qu'elles acceptaient l'option d'un cessez-le-feu inconditionnel et de la mise en place d'un gouvernement consensuel. En plaidant sans discontinuer pour un dialogue inclusif associant toutes les parties au conflit à l'exception des groupes terroristes, l'Algérie a balisé le cadre à même de conduire le peuple libyen au retour de la paix et de la sécurité, dans les frontières traditionnelles du pays un moment menacé dans son intégrité. C'est cette exigence qui a été admise et confortée par l'UA, d'une part, et le Groupe international de contact sur la Libye, d'autre part. L'Algérie a répondu favorablement aux «sollicitations des parties libyennes pour les aider à réunir les conditions d'un dialogue susceptible de forger les contours d'une solution globale et durable», parce qu'il est devenu impératif de permettre à ce pays de «tourner définitivement cette page tourmentée de son histoire».Ainsi, que ce soit dans le cadre du Groupe des pays voisins de la Libye, qui est né en mai dernier à Alger et qui a confié à l'Algérie la responsabilité de la coordination de sa commission des Affaires sécuritaires ou dans un autre cadre, les efforts de l'Algérie qui «bénéficient de l'appui des pays voisins et des partenaires internationaux de la Libye, convergent parfaitement avec ceux du Représentant spécial des Nations unies pour la Libye, Bernardino Léon», assuré du soutien ferme et résolu de l'Algérie, en la demeure. En témoigne le fait que l'Algérie a vivement «encouragé les parties libyennes à s'engager loyalement et de bonne foi dans le dialogue initié par M.Bernardino Léon afin de hâter une solution à la crise», partant du constat que la crise libyenne constitue une «préoccupation majeure» pour la paix et la sécurité régionale et internationale, «dans un contexte régional fragilisé par la menace du terrorisme et le crime transnational organisé», aggravant les risques sécuritaires pour les pays voisins dont l'Algérie elle-même. Forte des liens anciens et puissants qui unissent les peuples algérien et libyen, l'Algérie n'a ménagé aucun effort en vue de réunir toutes les parties qui adhèrent à la recherche d'une solution pacifique négociée, respectueuse de l'unité et de l'intégrité du pays, adhérant à l'objectif de restauration d'un Etat moderne, rejetant toute forme d'ingérence dans les affaires intérieures de la Libye et condamnant sans équivoque le terrorisme, quelle que soit son obédience. Ainsi, que la solution vienne de la concertation menée sous l'égide de l'ONU ou qu'elle résulte des efforts du Groupe de contact parrainé par l'UA, l'essentiel est que la paix revienne et qu'elle scelle la réconciliation de toutes les composantes du peuple libyen.




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