Un partenariat exemplaire

En marge de l'inauguration du métro d'Alger par le président de la République, le ministre des Transports, Amar Tou, a déclaré que «les 270 sous-traitants algériens chargés du projet ont employé 1 200 personnes».
Il a ajouté que pour l'exploitation, parmi les 500 employés de la RATP, dix sont étrangers. D'autres recrutements, avance-t-il, se feront plus tard quand les travaux d'extension seront lancés. M. Tou informera que le métro qui a coûté 100 milliards de dinars, fonctionnera de 5h à 23h. Des tramways sont prévus pour assurer les correspondances vers la Place des martyrs, Bab El-Oued, Chevalley, Dely Brahim, Ouled Fayet et El-Achour, tandis qu'à partir de la rue des Fusillés, des jonctions seront réalisées vers Bir Mourad Raïs et Draria. Ces correspondances seront opérationnelles en 2020, selon les déclarations du ministre. Pour Pierre Mongin, PDG de la RATP, «le métro d'Alger est le résultat d'une collaboration exemplaire avec les autorités algériennes et l'EMA». Ce responsable a souligné que le partenariat avec l'EMA est fixé par un contrat de huit ans d'exploitation à partir du 1er novembre 2011, tout en affirmant qu'une collaboration allait se poursuivre, selon ses v'ux, et ce, sous n'importe quelle forme qui conviendra aux autorités algériennes. Selon lui, il n'y a aucun problème technique. Les équipes engagées dans le projet ont bénéficié de formations approfondies, notamment pour les conducteurs au nombre d'une soixantaine. Ces derniers ont passé le permis qui est basé exactement sur les mêmes règles que celui du métro de Paris en termes d'exigence. S'agissant de l'écart des trains, Pierre Mongin a expliqué que cela dépendait des heures. A titre d'exemple, lors des heures de pointe, on peut aller jusqu'à un écart d'une minute, mais tout dépendrait du «calibrage de la charge». Le potentiel du système est très élevé, ce qui permet en toute sécurité de rapprocher les dessertes de trains pour mieux servir les usagers aux heures de pointe.