Algérie

Un pari de 5 milliards de dollars



Au centre des préoccupations des pouvoirs publics, l'exportation hors hydrocarbures, représente l'un des pans les plus stratégiques pour la relance de l'économie nationale. Dans ce contexte, le ministre du Commerce, Kamel Rezig, n' a pas manqué de relever les possibilités qui s'offrent désormais, aux acteurs économiques pour pénétrer les marchés étrangers, en soulignant dimanche, à partir de Mascara que «l'Algérie mise sur une place importante des produits agricoles parmi les exportations hors hydrocarbures au cours de l'année 2021. Des études menées par le ministère du Commerce, en coopération avec plusieurs parties et représentants de plusieurs filières productives, ont confirmé que les produits agricoles nationaux peuvent devancer les autres, exportés hors hydrocarbures que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné d'oeuvrer pour les hisser à une valeur de 4 milliards de dollars». Il faut dire qu'en dépit du faible rythme de l'activité qui s'est aggravée avec la crise sanitaire, il est indéniable que les premières expériences d'exportation ont été concluantes et ont fait l'objet d'un écho positif sur les marchés internationaux. Dans ce sens, les dernières mesures, mises en place pour booster le secteur, devraient engendrer une dynamique nouvelle, à même de réaliser les objectifs inscrits et de rompre avec le marasme qui a caractérisé l'activité, depuis des décennies. Elles s'articulent notamment autour de l'allégement des procédures administratives, et de la prise en charge, par l'Etat, d'une partie des frais de transport, auxquels s'ajoute le lancement de la diplomatie économique, qui aura un rôle prépondérant dans l'identification des opportunités commerciales et de la connaissance de la nature et du potentiel des marchés étrangers.Il va sans dire, cependant, que ces dispositions d'ouverture nécessitent un accompagnement juridique fort visant à rendre les opérations d'exportation plus fluides. A ce titre, la Banque d'Algérie précisé, dimanche, dans un communiqué que «les exportations de prestations de services numériques, ainsi que celles portant sur les prestations de service des start-up et des professionnels non commerçants, sont
désormais dispensées des formalités de la domiciliation bancaire». Une mesure adoptée par le Conseil de la monnaie et du crédit vise à promouvoir l'économie de la connaissance et renforcer son démarrage, afin de lui permettre de jouer un rôle central dans la relance de l'économie nationale. À travers ces facilitations financières, qui vont avoir un impact positif sur la trésorerie et la force de frappe des exportateurs, leur permettant d'accroître la compétitivité de leurs produits et ce à travers une aisance financière, inscrite dans leurs besoins, au départ de leurs actions.


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