Algérie

Un parcours pavé d'embuches



La bureaucratie est loin d'être un simple fléau dont il est facile d'en venir à bout. Elle s'est avérée être un véritable casse-tête pour les pouvoirs publics qui, malgré leur volonté et leur bonne foi, ont du mal à éradiquer ce fléau.La bureaucratie est loin d'être un simple fléau dont il est facile d'en venir à bout. Elle s'est avérée être un véritable casse-tête pour les pouvoirs publics qui, malgré leur volonté et leur bonne foi, ont du mal à éradiquer ce fléau.
Un fléau aux incommensurables conséquences néfastes sur la vie des citoyens, mais aussi et surtout un élément de blocage de l'économie nationale. Preuve en est, que malgré les mesures prises jusqu'à présent cela reste nettement insuffisant. La toute récente montée au créneau d'un ministre atteste, s'il en était encore besoin, de l'immensité de la tâche qui reste à accomplir. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, BelkacemZeghmati, puisque c'est de lui qu'il s'agit, vient en effet de pousser un grand cri d'alarme pour alerter contre la persistance de pratiques bureaucratiques allant totalement à contresens de l'inclinaison maintes fois affichée par le gouvernement de contrer ce néfaste fléau. Le ministre s'en est ainsi pris avec grande véhémence aux administrations qui persistent encore à empoisonner la vie des citoyens en leur exigeant des documents qui, normalement, ne devraientplus être demandés en cas de fourniture d'un dossier administratif. "Le Premier ministre a signé un décret exécutif qui interdit à l'administration publique d'exiger le casier judiciaire ou le certificat de nationalité sauf dans deux cas.
Le citoyen fait face à ces derniers une ou deux fois seulement dans toute sa vie", a-t-il indiqué jeudi à partir de la wilaya de Constantine où il était en visite. Et au ministre de préciser : "Je constate qu'il existe une hausse, aujourd'hui, après avoir vu les statistiques (des demandes de casiers judiciaires et des certificats de nationalité). Le citoyen va au niveau de l'administration, on lui demande le certificat de nationalité. Quand il répond que l'Etat n'exige plus ce document, on lui dit qu'ils ont entendu parler de la mesure comme lui, mais qu'ils n'ont rien reçu d'officiel", a dit le ministre sur un ton de dépit avant de s'interroger "qu'est qu'ils veulent que je leur envoie au juste '". Pourtant, dira Zeghmati, "La seule condition c'est qu'il soit publié au Journal officiel", a-t-il ajouté. C'est ce qui a été fait pour le décret exécutif du Premier ministre, Abdelaziz Djerad. Le décret exécutif fixant les conditions d'exemption de l'exigence de présentation du certificat de nationalité et du casier judiciairedans les dossiers administratifs, a été publié au Journal officiel numéro 74 du mois de décembre 2020. "La présentation du certificat de nationalité ne peut être exigée dans le cadre des dossiers administratifs instruits par les administrations, établissements et institutions publics, les collectivités locales ainsi que les services en relevant lorsque l'intéressé fournit une copie de la carte d'identité nationale ou du passeport national", lit-on dans l'article 2 du texte législatif.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s'est pourtant déclaré farouchement opposé à la bureaucratie. "L'ère des entraves administratives et bureaucratiques est révolue", a-til martèle en évoquant devant les jeunes la volonté de l'Etat à promouvoir les startups en rappelant s'être engagé à "éradiquer définitivement ces pratiques qui ont privé les meilleurs de nos enfants de concrétiser leurs projets et de réaliser leurs rêves et poussé nombre d'entre eux à l'émigration". C' est dire combien le chemin est encore long pour mettre fin à ces pratiques qui ont décidément la peau dure.
Un fléau aux incommensurables conséquences néfastes sur la vie des citoyens, mais aussi et surtout un élément de blocage de l'économie nationale. Preuve en est, que malgré les mesures prises jusqu'à présent cela reste nettement insuffisant. La toute récente montée au créneau d'un ministre atteste, s'il en était encore besoin, de l'immensité de la tâche qui reste à accomplir. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, BelkacemZeghmati, puisque c'est de lui qu'il s'agit, vient en effet de pousser un grand cri d'alarme pour alerter contre la persistance de pratiques bureaucratiques allant totalement à contresens de l'inclinaison maintes fois affichée par le gouvernement de contrer ce néfaste fléau. Le ministre s'en est ainsi pris avec grande véhémence aux administrations qui persistent encore à empoisonner la vie des citoyens en leur exigeant des documents qui, normalement, ne devraientplus être demandés en cas de fourniture d'un dossier administratif. "Le Premier ministre a signé un décret exécutif qui interdit à l'administration publique d'exiger le casier judiciaire ou le certificat de nationalité sauf dans deux cas.
Le citoyen fait face à ces derniers une ou deux fois seulement dans toute sa vie", a-t-il indiqué jeudi à partir de la wilaya de Constantine où il était en visite. Et au ministre de préciser : "Je constate qu'il existe une hausse, aujourd'hui, après avoir vu les statistiques (des demandes de casiers judiciaires et des certificats de nationalité). Le citoyen va au niveau de l'administration, on lui demande le certificat de nationalité. Quand il répond que l'Etat n'exige plus ce document, on lui dit qu'ils ont entendu parler de la mesure comme lui, mais qu'ils n'ont rien reçu d'officiel", a dit le ministre sur un ton de dépit avant de s'interroger "qu'est qu'ils veulent que je leur envoie au juste '". Pourtant, dira Zeghmati, "La seule condition c'est qu'il soit publié au Journal officiel", a-t-il ajouté. C'est ce qui a été fait pour le décret exécutif du Premier ministre, Abdelaziz Djerad. Le décret exécutif fixant les conditions d'exemption de l'exigence de présentation du certificat de nationalité et du casier judiciairedans les dossiers administratifs, a été publié au Journal officiel numéro 74 du mois de décembre 2020. "La présentation du certificat de nationalité ne peut être exigée dans le cadre des dossiers administratifs instruits par les administrations, établissements et institutions publics, les collectivités locales ainsi que les services en relevant lorsque l'intéressé fournit une copie de la carte d'identité nationale ou du passeport national", lit-on dans l'article 2 du texte législatif.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s'est pourtant déclaré farouchement opposé à la bureaucratie. "L'ère des entraves administratives et bureaucratiques est révolue", a-til martèle en évoquant devant les jeunes la volonté de l'Etat à promouvoir les startups en rappelant s'être engagé à "éradiquer définitivement ces pratiques qui ont privé les meilleurs de nos enfants de concrétiser leurs projets et de réaliser leurs rêves et poussé nombre d'entre eux à l'émigration". C' est dire combien le chemin est encore long pour mettre fin à ces pratiques qui ont décidément la peau dure.


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