Algérie

Un parcours au service de l'Algérie



Un parcours au service de l'Algérie
M. Bouteflika, 77 ans, a rejoint les rangs des combattants pour la libération du pays très jeune, en intégrant l'Armée de libération nationale (ALN) en 1956. En 1960, le commandant Abdelaziz Bouteflika est affecté dans le sud du pays pour commander le « front du Mali » dont la création entrait dans le cadre des mesures visant à faire échec aux entreprises de division du pays par la France coloniale, ce qui lui vaudra le nom de guerre de Si Abdelkader El Mali. Dès 1962, il sera le plus jeune ministre qu'a connu l'Algérie indépendante en occupant le poste de ministre de la Jeunesse, des Sports et du Tourisme et ensuite celui de ministre des Affaires étrangères à l'âge de 25 ans. Bouteflika connaîtra une ascension fulgurante aussi bien en tant que cadre de son parti, le Front de libération nationale, qu'en tant que diplomate, se distinguant par une action diplomatique qui vaudra à l'Algérie un prestige et une influence l'établissant comme un des leaders du Tiers-Monde. Une action dont la ligne directrice est basée sur le respect du droit international et le soutien aux causes justes à travers le monde qu'on retrouvera dans sa politique extérieure en tant que président de la République à partir de 1999. Ainsi, il est élu, à l'unanimité, président de la 29e session de l'Assemblée générale des Nations unies, en 1974, et obtient la mise au ban par la communauté internationale du régime sud-africain pour sa politique d'apartheid et fait admettre, malgré les oppositions, le leader de l'Organisation de libération de la Palestine, le défunt Yasser Arafat, qui prononcera un discours devant l'Assemblée générale de l'ONU. Après des années d'exil qui ont suivi le décès en 1978 du président Houari Boumediène dont il était très proche, Bouteflika revient en Algérie en janvier 1987, et sera signataire de la « motion des 18 » suite aux événements d'Octobre 1988. Entre 1989 et 1994, il déclinera plusieurs propositions, comme il ne donnera pas suite aux sollicitations dont il est l'objet en vue de son accession aux fonctions de chef de l'Etat dans le cadre des modalités et des mécanismes de la transition. Il est élu président de la République, une première fois, en tant que candidat indépendant, en avril 1999, et successivement en 2004 et 2009. Dès sa prise de fonctions, il s'engage à rétablir la sécurité, la paix et la stabilité. A cette fin, il engage un processus législatif de concorde civile, consacré le 16 septembre 1999, par un référendum qui recueille plus de 98% de suffrages favorables. Cette étape lui permet d'entamer, sur le plan intérieur, un vaste programme de refondation de l'Etat algérien à travers la réforme des structures et des missions de l'Etat, du système judiciaire, du système éducatif ainsi qu'un train de mesures économiques audacieuses, comportant notamment une réforme du système bancaire. Au cours de son deuxième mandat, il prend la décision de la constitutionnalisation de tamazight et sa consécration en tant que langue nationale. Il compte, également, à son actif trois programmes quinquennaux de développement socioéconomique. En septembre 2005, et conformément à sa promesse électorale, le président Bouteflika organise un référendum sur la réconciliation nationale. Près de 80% des Algériens plébiscitent cette politique et en 2008, il procède à une révision partielle et limitée de la Constitution. Durant son troisième mandat, M. Bouteflika annonce en 2011 de nouvelles réformes économiques et politiques à même de consolider les efforts de stabilité et de développement engagés depuis plus d'une décennie afin de prémunir le pays des menaces et des troubles qui avaient ébranlé certains pays voisins.




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