Un parc insuffisant et vétuste

Très souvent décrié, le transport en commun de en direction de la capitale et de la Mitidja ne semble toujours pas avoir trouvé de solution appropriée pour les usagers qui empruntent les dessertes vers les villes de Blida et Alger à partir de Médéa. Il est même devenu harassant pour les dizaines de citoyens, travailleurs et étudiants qui ont envie de rallier leurs destinations à l'heure, faute de départ de véhicules de transport en commun avant 6h du matin qui leur cause d'autres désagréments, d'arriver en retard pour prendre leur train vers la capitale. L'ouverture de la nouvelle gare routière, à l'entrée nord de la ville de Médéa, n'a pas permis de résoudre le problème, en dépit des réclamations de citoyens et voyageurs qui se rendent vers Blida, étant donné que le 1er véhicule de transport ne s'ébranle qu'après 6h du matin, indique-t-on. Le constat est le même en ce qui concerne les taxis qui ne sont pas disponibles en nombre suffisant le matin à même d'embarquer vers la capitale tous les clients qui se voient ainsi obligés de louer des transports clandestins en payant des courses au double de leur tarif officiel.Mais la bizarrerie dans ce problème est l'absence de véhicules assurant les longs trajets entre la capitale et les autres régions du Sud qui ne font pas d'escale à la gare routière de Médéa, laissant les voies libres aux seuls bus déglingués. Comment se fait-il qu'en 2018 on voit encore ce genre de véhicules circuler sur la ligne reliant Médéa à Blida, s'insurge un usager. Ce dernier ne manquera pas de dénoncer ce qu'il appelle de la complaisance des responsables qui n'ont pas trouvé de solution à un problème qui a beaucoup duré, notamment l'absence de transport dès la fin de l'après-midi. En effet, les choses sont plus compliquées le soir après 17 h à la gare routière où les rotations des transports urbains deviennent rares, hormis une rotation espacée de plusieurs minutes assurée par un bus de l'Entreprise de transport urbain de Médéa (Etum) qui continue le service jusqu'à 18h. Au-delà de cet horaire, la gare routière devient carrément déserte.
M. EL BEY