Algérie

Un pacte mondial sur les migrants mort-né



Profitant de la célébration de la Journée internationale de la Déclaration internationale des droits de l'Homme, proclamée en 1948, il y a à présent 70 ans, et pourtant, les droits les plus élémentaires, et des plus inaliénables, sont quotidiennement bafoués à travers les cinq continents, et fait nouveau, par les pays se réclamant dépositaires des valeurs humaines les plus élémentaires.Pourtant, à en croire les discours souvent vides d'intentions de les mettre en pratique, et qu'ils placent comme fondamentaux de leurs actions, envers leurs propres compatriotes, comme envers les migrants, force est de constater que les idéaux figurant dans la déclaration universelle de droits de l'Homme appelant à la paix, au respect de la dignité humaine, à la justice, à la liberté, à l'éradication de la traite des humains, au progrès, à l'accès pour tous à la culture, et à l'instruction, ne sont pas pris en considération, et que les objectifs du développement durable est sérieusement compromis, malgré les intentions bienveillantes des politiciens. Aujourd'hui 10 décembre, le Pacte mondial des Nations unies sur les migrations a été approuvé par les pays participants à la conférence de Marrakech, au Maroc, et quoique ce document sur les migrations ne soit pas contraignant, beaucoup de pays ont manifesté leurs réserves sur la possibilité de mieux gérer les mouvements des candidats à l'exil. Emmanuel Macron qui devait participer aux travaux de Marrakech n'y est pas allé à cause probablement des manifestations massives des gilets jaunes, qui réclament un traitement plus digne de leur condition sociale.
Le président Macron, aurait apporté son soutien au «Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières». De source diplomatique, écrit L'Opinion, on souligne la «simplicité» du soutien français au pacte : «On le soutient pour ce qu'il est, c'est-à-dire une déclaration politique qui est juridiquement non contraignante, qui se fait à droit constant et qui ne crée aucunement un ?'droit à la migration'' comme on peut l'entendre». «La migration sera d'autant plus acceptée qu'elle se fera dans le respect des règles. En dépit des réserves formulées par plusieurs délégations, les réticences aux 23 objectifs de coopération ont été politiquement entachés de xénophobie et de politique de repli sur soi. Ainsi, plusieurs pays comme le note ?'L'Opinion'' : tels Israël, l'Australie, la Hongrie, la République tchèque, la Slovaquie, la Bulgarie, l'Autriche et la Pologne ont déjà annoncé qu'ils ne le signeraient pas.
Le Chili s'est ajouté dimanche à la liste des pays qui refusent de signer le texte. Le pacte a, par ailleurs, provoqué une crise politique en Belgique où les nationalistes flamands de la N-VA ont quitté le gouvernement de coalition du Premier ministre Charles Michel qui se retrouve en minorité. Quand aux USA, ils ont décidé de se retirer du Pacte mondial devant améliorer la gestion internationale de la question des migrants et réfugiés, jugeant ce document «incompatible» avec leur politique migratoire, a annoncé samedi la mission américaine auprès des Nations unies dans un communiqué, où ils ne varient pas d'un iota de la politique tracée par le Président Donald Trump. Dans le communiqué, les Américains soulignent que : «Nos décisions en matière de politique d'immigration doivent toujours être prises par les Américains et les Américains uniquement. Nous déciderons de la meilleure manière de contrôler nos frontières et qui sera autorisé à entrer dans notre pays.»


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