Un oeil sur les commerces de la corniche

Le dispositif de contrôle mis en place par la direction du commerce d'Oran vient de livrer ses premiers résultats. En effet, pas moins de 30 procès-verbaux ont été dressés à l'encontre des commerçants installés au niveau de la corniche oranaise. Un premier bilan qui renseigne sur certaines pratiques liées au défaut d'hygiène des lieux et à la non-conformité à la loi en vigueur. Ainsi, 300 interventions ont été opérées par les inspecteurs chargés du contrôle de la qualité au niveau de plusieurs commerces implantés dans les alentours de la localité de Aïn El-Turck et dans la zone de Marsat El-Hadjadj et Arzew. Cette action a ciblé les hôtels, les restaurants, les cafés, les crémeries et tous les prestataires de services. Une opération qui vient en application du programme d'action du ministère de tutelle qui porte sur la lutte contre les produits périssables et les foyers de toxi-infection. Du côté de la direction du commerce, ce plan d'action porte surtout sur le contrôle des commerces occasionnels qui prolifèrent en cette période propice. C'est dans cette optique que des actions renforcées sont menées au niveau de la corniche oranaise. Tout en mettant en branle le dispositif de veille contre le risque alimentaire, les inspecteurs ont relevé le défaut de registre de commerce au cours de plusieurs interventions. Dans ce cadre, une quinzaine d'établissements ont été proposés à la fermeture pour défaut d'hygiène et de registre de commerce. Des prélèvements d'échantillons ont été également effectués sur des produits destinés à la commercialisation. «Nous devons nous assurer de la qualité des produits mis sur le marché», soulignent les inspecteurs. Parallèlement au dispositif mis en place durant toute cette période, des ateliers de travail et des journées d'information sont organisés au profit des opérateurs. Ce sont des journées de sensibilisation et de prévention des risques alimentaires des produits périmés. Ces journées ciblent les denrées périssables, à savoir les produits carnés, les produits laitiers et dérivés, les glaces et les boissons. Le but recherché à travers ces journées est de débattre des conditions et des méthodes de production, de conservation et de commercialisation de ces matières. Il est question de sensibilisation des consommateurs sur les risques encourus en cas d'ingestion de produits frelatés ou périmés acquis dans les circuits informels de commercialisation.