Un nouvel arrêt de bus complique la circulation devant le lycée Ben-Mahmoud

C'est un désordre que l'on a sans doute déjà tous vécu ces derniers jours, en passant par le rond-point du lycée Mahmoud-Ben-Mahmoud en plein centre-ville de Guelma.Les bus des lignes 1, 2, 3, 4 et 7 desservant les environs immédiats de la ville marquent un nouvel arrêt. Ils stoppent juste au carrefour pour ramasser quelques passagers. C'est un nouveau parcours qui a été défini suite à la modification de l'itinéraire des transporteurs urbains à Guelma. Depuis ce remue-ménage, les riverains, notamment ceux empruntant cet axe, voient rouge.
En effet, cette problématique perturbe tout le trafic au c?ur de la cité. Ne manquant pas de créer d'importants bouchons, notamment aux heures de pointe, ces axes n'étant pas prévus pour absorber autant de trafic. Quand ce point névralgique du trafic routier à Guelma vire au rouge, c'est toute la circulation qui se bloque. Depuis que cet arrêt est marqué par les bus de transport urbain, toutes les habitudes des Guelmis sont à revoir.
Les usagers qui empruntent chaque jour cette voie s'en désolent. «A l'heure de pointe, c'est très compliqué. Et pour contourner, il faut faire un vrai détour». Un septuagénaire à pied, mais habitant en face du lycée Ben Mahmoud, s'indigne: «Les vraies complications, c'est quand tout le monde fait du ?'dépose-minute'', tout est bouché.»
Pire encore, les riverains dénoncent les chauffeurs de ces bus qui se livrent à des «courses-poursuites» très dangereuses qui se font généralement entre les bus qui empruntent les mêmes voies en plein centre-ville. Ce spectacle a été la cause de nombreux accidents mortels.
Décidément, plus de place pour les piétons, les vélos et les personnes vulnérables à mobilité réduite : le rond-point du lycée Ben-Mahmoud est devenu le symbole de l'anarchie qui règne dans le secteur du transport public. L'appel est donc lancé pour remédier à cette situation.
Noureddine Guergour