Algérie

Un nouveau souffle pour les relations algéro-maliennes Amadou Toumani Touré à Alger



Un nouveau souffle pour les relations algéro-maliennes                                    Amadou Toumani Touré à Alger
Les relations algéro-maliennes reprennent un nouveau souffle. Les mutations que connaît la région, outre les dangers des fléaux qui pèsent sur la paix et le développement économique, imposent le «pragmatisme» aux deux pays.
Les relations algéro-maliennes reprennent un nouveau souffle. Les mutations que connaît la région, outre les dangers des fléaux qui pèsent sur la paix et le développement économique, imposent le «pragmatisme» aux deux pays.
Le président malien, Amadou Toumani Touré, entame, aujourd'hui, son troisième et avant-dernier jour de sa visite à Alger. Avant de s'entretenir avec le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, il avait reçu à sa résidence le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Abdelaziz Ziari, et le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui lui ont rendu des visites de courtoisie, puis il avait visité des institutions et des réalisations. Il est accompagné d'une importante délégation. Selon le communiqué de presse, cette visite s'inscrit dans le cadre de la tradition de dialogue et de concertation entre les deux pays et traduit leur volonté commune de donner une "impulsion nouvelle" à leur coopération. Elle permettra, également, aux deux chefs d'Etat de poursuivre leur concertation et leurs échanges sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. Les deux chefs d'Etat ont eu, dans la matinée d'hier, des entretiens au siège de la présidence de la République. Parallèlement à ces entretiens, les membres des délégations des deux pays ont tenu une réunion à l'issue de laquelle une feuille de route relative à plusieurs domaines de coopération bilatérale a été signée. Les domaines de coopération identifiés se rapportent aux secteurs de l'énergie et des mines, l'industrie, les collectivités locales, les ressources en eau, les travaux publics, la santé et la sécurité sociale. Au-delà des domaines de la coopération économique, c'est la concertation politique entre les deux chefs d'Etat qui retient l'attention. Plus que jamais, face aux bouleversements que connaît la région, les deux pays doivent plus que jamais se concerter sur la situation régionale. Effets de la révolution du Jasmin en Tunisie et de la crise libyenne, circulation des armes non contrôlée induite par la situation chaotique en Libye, crimes organisés et la situation sécuritaire dans la région du Sahel très dégradée, l'immigration clandestine, l'axe Alger-Bamako est, désormais, incontournable pour asseoir la stabilité et la prospérité. Les deux pays partagent une longue frontière qui constitue un espace où, depuis quelques années ,s'exacerbent de multiples tensions, notamment la prise d'otages étrangers, particulièrement des Occidentaux qui constituent des monnaies d'échanges pour les groupes terroristes. Donc, les deux pays ne peuvent avoir que des vues convergents pour combattre ces fléaux qui menacent la stabilité et le développement économique de la région. L'Algérie et le Mali ne peuvent qu'être deux partenaires dans le combat mèné contre ces réseaux criminels. Les derniers développements intervenus dans la région du Sahel et les efforts déployés par les pays du champ (Algérie, Mali, Mauritanie et Niger) pour «asseoir les fondements d'une coopération régionale à même de faire face à la menace terroriste», font que la relance du développement économique sur des bases durables dans la région du Sahel s'inscrit comme priorité. Dans ce cadre, outre l'aide et le soutien qu'elle accorde aux pays du champ pour combattre le terrorisme et le crime organisé, l'Algérie inscrit ses actions sur le plan économique et social par la réalisation de divers projets socio-économiques pour le développement durable de la région. Il a été maintes fois rappelé que la paix est conditionnée par le développement économique. C'est sur cet axe que les efforts des deux pays se déploient.
Le président malien, Amadou Toumani Touré, entame, aujourd'hui, son troisième et avant-dernier jour de sa visite à Alger. Avant de s'entretenir avec le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, il avait reçu à sa résidence le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Abdelaziz Ziari, et le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui lui ont rendu des visites de courtoisie, puis il avait visité des institutions et des réalisations. Il est accompagné d'une importante délégation. Selon le communiqué de presse, cette visite s'inscrit dans le cadre de la tradition de dialogue et de concertation entre les deux pays et traduit leur volonté commune de donner une "impulsion nouvelle" à leur coopération. Elle permettra, également, aux deux chefs d'Etat de poursuivre leur concertation et leurs échanges sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. Les deux chefs d'Etat ont eu, dans la matinée d'hier, des entretiens au siège de la présidence de la République. Parallèlement à ces entretiens, les membres des délégations des deux pays ont tenu une réunion à l'issue de laquelle une feuille de route relative à plusieurs domaines de coopération bilatérale a été signée. Les domaines de coopération identifiés se rapportent aux secteurs de l'énergie et des mines, l'industrie, les collectivités locales, les ressources en eau, les travaux publics, la santé et la sécurité sociale. Au-delà des domaines de la coopération économique, c'est la concertation politique entre les deux chefs d'Etat qui retient l'attention. Plus que jamais, face aux bouleversements que connaît la région, les deux pays doivent plus que jamais se concerter sur la situation régionale. Effets de la révolution du Jasmin en Tunisie et de la crise libyenne, circulation des armes non contrôlée induite par la situation chaotique en Libye, crimes organisés et la situation sécuritaire dans la région du Sahel très dégradée, l'immigration clandestine, l'axe Alger-Bamako est, désormais, incontournable pour asseoir la stabilité et la prospérité. Les deux pays partagent une longue frontière qui constitue un espace où, depuis quelques années ,s'exacerbent de multiples tensions, notamment la prise d'otages étrangers, particulièrement des Occidentaux qui constituent des monnaies d'échanges pour les groupes terroristes. Donc, les deux pays ne peuvent avoir que des vues convergents pour combattre ces fléaux qui menacent la stabilité et le développement économique de la région. L'Algérie et le Mali ne peuvent qu'être deux partenaires dans le combat mèné contre ces réseaux criminels. Les derniers développements intervenus dans la région du Sahel et les efforts déployés par les pays du champ (Algérie, Mali, Mauritanie et Niger) pour «asseoir les fondements d'une coopération régionale à même de faire face à la menace terroriste», font que la relance du développement économique sur des bases durables dans la région du Sahel s'inscrit comme priorité. Dans ce cadre, outre l'aide et le soutien qu'elle accorde aux pays du champ pour combattre le terrorisme et le crime organisé, l'Algérie inscrit ses actions sur le plan économique et social par la réalisation de divers projets socio-économiques pour le développement durable de la région. Il a été maintes fois rappelé que la paix est conditionnée par le développement économique. C'est sur cet axe que les efforts des deux pays se déploient.


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