Algérie

UN NOUVEAU RENDEZ-VOUS AVEC L'HISTOIRE



Le stade national Mathieu-Kérékou de Cotonou s'est paré de ses plus beaux habits pour abriter la finale de la Coupe de la CAF qui opposera, ce soir à partir de 20h, la JS Kabylie au Raja de Casablanca, soit deux des plus grands clubs maghrébins qui ont collectionné tant de trophées nationaux et continentaux à valeur de titres de noblesse connus et reconnus au niveau de la haute sphère du football africain.C'est dire qu'en plus du trophée tant convoité par les deux formations algérienne et marocaine, ces chaudes retrouvailles entre la JSK et le Raja donneront certainement lieu à un superbe derby maghrébin qui, depuis quelques jours déjà, polarise l'actualité sportive dans la capitale béninoise.
Outre les Béninois qui sont friands de beau football et visiblement fiers d'abriter ce grand événement continental, voilà que les premiers supporters algériens et marocains ont commencé à déferler sur le centre-ville de Cotonou et aux abords des grands hôtels qui ont accueilli les deux équipes finalistes, la JSK ayant élu domicile à l'Azalaï-Plage, situé sur les bords de l'Atlantique, soit à cinq kilomètres du centre-ville où le cadre est idéal pour la récupération et la concentration, alors que le Raja, lui, a installé son QG au Golden-Tulip, non loin de l'aéroport international Bernardin-Gantin de Cotonou.
Et en dépit de l'importance d'un tel événement sportif et de tout le tumulte qui secoue la capitale béninoise, les jeunes poulains de Denis Lavagne affichent une grande sérénité et se sont investis totalement dans la préparation de cette finale.
Ainsi donc, les camarades de Bensayah ont profité de leur arrivée précoce à Cotonou pour profiter au maximum de ces deux jours d'entraînement au stade Charles-de Gaulle de Porto-Novo, la seconde ville du pays distante d'une trentaine de kilomètres de la capitale, et les gars du Raja en ont fait de même, du fait que, une fois n'est pas coutume, la CAF a refusé d'ouvrir les portes du stade national Mathieu-Kérékou pour éviter tout risque de détérioration de la pelouse qui doit accueillir cette finale à cause des pluies torrentielles qui se sont abattues, ces derniers jours, sur tout le pays.
"C'est la saison des pluies au Bénin et le temps est quelque peu humide mais pas chaud puisque le thermomètre affiche les 27/28 degrés la journée et beaucoup moins en soirée, ce qui promet une belle empoignade entre les deux équipes finalistes, et je peux vous dire que j'ai réellement confiance en notre équipe qui est jeune, mais ambitieuse et entreprenante à souhait, donc capable de postuler aisément pour la victoire finale", avoue le directeur sportif Kamel Abdeslam qui, comme le porte-parole de la JSK Mouloud Iboud, se rappelle du premier sacre africain des Canaris acquis de haute lutte en 1981, face au Vita-Club de Kinshasa.
"Une finale ne se joue pas mais elle se gagne, ce qui veut dire que les garçons doivent aller au charbon pour gêner et contrer au maximum cette bonne équipe du Raja, tout en profitant de la moindre occasion du match pour surprendre l'adversaire, et si nous arrivons à produire le même jeu que la dernière fois contre les Camerounais de Coton-Sport, nous sommes capables de terminer cet excellent parcours en beauté et ramener la coupe à Tizi Ouzou", dira, de son côté, Denis Lavagne, le chef d'orchestre de cette formation kabyle, qui est capable de nous offrir, ce soir, une belle symphonie.

De notre envoyé spécial à Cotonou : Mohamed HAOUCHINE


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