Algérie

Un nouveau regard sur la ville



Un nouveau regard sur la ville
L'Institut français d'Oran a organisé la 4e édition des journées de la photographie, avec la participation de deux collectifs de photographes. L'un français, le collectif Périscope, et l'autre algérien, le collectif 220. À travers cette rencontre, chacun a proposé ses démarches conceptuelles de la photographie. Ils ont également animé des ateliers destinés aux amateurs.La street photography (photographie de rue) et la photographie documentaire ont été mises à l'honneur lors de ces ateliers qui ont regroupé plusieurs générations et plusieurs niveaux de pratiques. Et c'est là aussi l'intérêt de ce type de rencontres : permettre des passerelles générationnelles et aider les amateurs à approcher au plus près les professionnels. Les moments les plus forts furent les sorties organisées avec les deux animateurs Arslane Bestaoui, photographe algérien ayant à son actif plusieurs expositions, et Boris Rogez, de Lille, dont les derniers travaux ont porté sur les mineurs du nord de la France et la Pologne, L'autre nuit. C'est à la découverte de Sid El-Houari que s'est déroulé le cours de photographie, un moment riche en rencontres, d'apprentissage, et des moment volés de scènes de rue.Chacun des participants muni de son appareil a posé son propre regard sur le quartier emblématique d'Oran, avec les deux animateurs apportant la petite touche de conseils, d'orientation mais sans diriger.Les participants ont ainsi eu l'occasion de s'arrêter pour prendre des photos sur des instantanés de vie, et surtout s'accorder le temps d'échanger avec les passants et les habitants du quartier.L'approche de la photographie de rue n'est pas facile : l'objectif et l'appareil peuvent provoquer parfois des réflexes de peur. Les mêmes scènes ont parfois été photographiées et "ressenties" différemment selon les photographes amateurs.Durant ces mêmes journées, une exposition de photos du groupe Iso club a été également organisée. Avec l'appropriation de plus en plus grande de la photographie par des jeunes et moins jeunes comme mode d'expression, cela permettra assurément aux Algériens de se découvrir et de découvrir leur société et toutes ses richesses, humaines, naturelles, qui existent autour d'eux.D. LOUKIL




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