Algérie

Un nouveau recours au " financement non conventionnel " est possible


Répondant aux questions des députés concernant le PLF 2020, le ministre des Finances a affirmé que le recours à la planche à billets est fort possible pour combler un déficit de plus de 2000 milliards de dinars. Un mode de financement auquel l'Algérie a fait recours avant de le geler en mai dernier. La planche à billets a tiré pas moins de 6556,2 milliards de dinars (mds) jusqu'à la fin janvier 2019, dont 5945,5 mds dinars injectés dans l'économie jusqu'à la fin septembre.Il a précisé : " "Ce financement constitue une dette à long terme pour le Trésor public, qui la remboursera sur 30 ans avec un taux d'intérêt ne dépassant pas 0,5%", note le ministre en réponse aux questions des parlementaires jeudi dernier. Et d'assurer que le "fardeau de ce financement sur le Trésor n'est pas aussi important". Pour ce qui est de l'endettement extérieur, Loukal a assuré que ce financement sera limité aux projets stratégiques et non à la subvention de la consommation.Le niveau de la dette extérieure est de l'ordre de 0,78% du produit intérieur brut (PIB), alors que le taux de la dette publique interne est de 40% du PIB.
L'Algérie n'a pas encore mis au point un mécanisme de ciblage des catégories défavorisées de la population, un instrument permettant la mise en ?uvre d'une réduction significative des subventions qui constituent un lourd fardeau pour le budget de l'Etat et qui sont en partie la source des difficultés financières rencontrées actuellement par le pays. Telle est en résumé la réponse de l'argentier du pays aux députés, jeudi dernier, à l'issue du débat sur le projet de loi de finances 2020. "Un grand fardeau sur le budget de l'Etat" et que "la réforme des transferts sociaux est une opération longue, compliquée et sensible sur les plans économique et social, nécessitant une méthode globale de réforme et un examen rigoureux pour définir ses répercussions sur les citoyens".
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