Algérie

Un nouveau procès pour rien



Rafik Khalifa a été reconnu coupable, sans circonstances atténuantes, d'association de malfaiteurs, de faux en écriture publique, de vol qualifié, d'escroquerie, de banqueroute frauduleuse et d'abus de confiance au détriment des déposants.Le tribunal criminel près la Cour de Blida a confirmé hier, la peine de 18 ans de prison prononcée en juin 2015, à l'encontre de l'ex-P-DG de Khalifa Bank, Rafik Abdelmoumen Khalifa, assortie d'un million de dinars d'amende. Il a été reconnu coupable, sans circonstances atténuantes, des faits d'association de malfaiteurs, de faux en écriture publique, de vol qualifié, d'escroquerie, de banqueroute frauduleuse et d'abus de confiance au détriment des déposants.
La même instance a reconduit la peine de 8 ans de prison et 500 000 DA d'amende contre Belaïd Kechad ex-directeur de l'agence Khalifa de Blida et Abdelhafid Chachoua ancien responsable de la sécurité et transport des fonds avec la saisie de la villa confisquée pendant l'instruction de ce dernier.
Quant à son frère Chachoua Badreddine, architecte de formation et directeur des moyens au niveau de Khalifa Bank, il a écopé de 4 ans de prison et 20 000 DA d'amende. Même peine, également maintenue, pour Ighil Méziane, ancien entraîneur du Nahd et ancien conseiller sportif du groupe Khalifa, doublée de 300 000 DA d'amende.
Le tribunal criminel auprès de la Cour de Blida a prononcé, en outre, la peine de 5 ans de prison à l'encontre de Mourad Issiriddir ex-directeur de la BDL de Staouéli et une peine de 3 ans et 20 000 DA contre Adda Foudad, ancien directeur de l'Ecole de police d'Aïn Benian.
Méziane Abdelali, ex-secrétaire national de l'UGTA chargé de l'administration et des finances et président du conseil d'administration de la CNR en 2001, a été, lui, sanctionné d'une année de prison avec sursis et 500 DA d'amende, tandis que la relaxe a été prononcée en faveur d'Aït Belkacem Mahrez ex-directeur général de la Cnac et Messaoud Sedrati ancien colonel de la Marine nationale, beau-frère de Rafik Khalifa.
Ce même tribunal, autrement composé, a eu également à se prononcer en 2015 par contumace sur le cas de Messaoud Sedrati. Ce qui est rare, dans le cadre d'une telle procédure. Des peines donc de loin plus clémentes que celles requises par le procureur de la République mercredi dernier, au terme de quatre jours d'audition des accusés et des témoins.
Le représentant du ministère public avait, en effet, réclamé l'emprisonnement à perpétuité à l'encontre de Rafik Khalifa ; peine assortie de la saisie de ses biens et de dix ans de privation de ses droits civiques et d'inéligibilité aux fonctions en rapport avec l'activité bancaire ou l'administration publique.
Il avait, en outre, jugé les faits assez graves pour demander 20 ans de prison ferme contre Abdelhafid Chachoua et son frère Badreddine Chachoua ainsi que 18 ans de prison à l'encontre de Belaïd Kechad et Mourad Issir Iddir, assortis des mêmes peines complémentaires requises contre le principal accusé. 15 ans de prison ont été également requis à l'encontre de Méziane Ighil et 10 ans de prison contre Adda Fouda et Sedrati Messaoud.

Nissa H.


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