Un nouveau président pour la chambre de la pêche

Des représentants des gens de la mer issus des ports de Béni-Saf et Bouzedjar étaient appelés cette semaine à élire un nouveau président de la Chambre de pêche et de l'aquaculture de la wilaya de Aïn-Témouchent. Le scrutin, qui s'est tenu à la maison de la culture, s'est déroulé sous l'égide de l'administration de la pêche et d'un commis de justice. Au final, c'est Mankouri Djillali, armateur de pêche, qui a eu les faveurs du plébiscite. Il sera appelé à réunir autour de lui un bureau - avec deux vice-présidents - représentant toute la famille de la pêche. Il faut noter que la chambre de pêche est une cellule permettant de soulever les préoccupations des gens de la mer et de promouvoir et développer les activités du secteur. C'est aussi un canal d'information, de sensibilisation et de vulgarisation, toujours à l'endroit des gens de la mer. Là, il faudrait surtout ajouter qu'à deux, les ports de Béni-Saf et de Bouzedjar représentent aujourd'hui (avec 31.061 tonnes en 2007) le quart de la production halieutique nationale. Ils comptent aussi au moins 364 unités de pêche (toutes embarcations confondues) et 4.434 inscrits maritimes. Seize autres projets sont en cours de réalisation, soit 12 sardiniers, 1 chalutier, 2 fermes aquacoles (la Tafna et Aquasol) et un projet intégré comprenant en outre 6 navires, une unité de transformation, une unité de froid et un tunnel de congélation. Leur pré-value se mesurerait ici par quelque 5.000 emplois directs et autant indirects qui seront générés. Pour preuve, une bonne partie des usines de transformation implantées au centre comme à l'est du pays trouvent souvent leurs matières premières dans ces deux ports.