Algérie

Un nouveau mouvement de redressement contre Abdallah Djaballah



Un mouvement de redressement dans le Parti pour la justice et le développement (PJD), dirigé par Abdallah Djaballah, n'est pas à écarter dans les prochains jours.
C'est ce que révèlent des opposants à Djaballah au sein de la formation politique. Ce sont environ une vingtaine de membres du madjliss echoura (conseil consultatif) du parti, opposants à l'actuel chef de la formation, qui comptent tenir une réunion dans les jours à venir pour décider de deux options, nous diront certains. «Démissionner du parti ou y créer un mouvement de redressement» sont les deux solutions retenues par les opposants à Abdallah Djaballah. La goutte qui a fait déborder le vase, selon les contestataires,
«c'est le fait que Abdallah Djaballah n'a pas tenu parole en nous ignorant lors de la dernière réunion tenue après les élections législatives du 10 mai», expliquent-ils. «Il était question, avec son accord, de consacrer cette réunion aux élections et à l'opposition qui existe au sein du parti. Mais, Abdallah Djaballah nous a ignorés en quittant les lieux juste après avoir débattu des élections», ajoutent-ils. L'opposition, au sein du PJD, a commencé déjà avec l'élaboration des listes des candidatures pour les élections législatives du 10 mai. Les membres du bureau local de Bouzaréah avaient, rappelle-t-on, démissionné au cours des derniers événements contestant les choix faits par Djaballah.
Des membres du madjliss echoura, d'Alger notamment, s'étaient joints à la contestation. Abdallah Djaballah avait promis à ses opposants d'évoquer le problème lors de la réunion devant avoir lieu après les élections législatives. Le sujet n'a, finalement, pas été abordé.
Ce n'est pas la première fois que Abdallah Djaballah est «évincé» d'un parti qu'il a créé. L'opposition, à son encontre, a été souvent rapide. La gestion de partis par lesquels il est passé a souvent été dénoncée. Les conflits ont été portés au niveau de la justice. Abdallah Djaballah avait exprimé son désaccord avec la justice quand celle-ci donnait raison à ses opposants. Il a, une fois seulement, félicité la justice, faisant ses éloges, quand celle-ci l'avait conforté, dans un premier jugement, avant de se retourner contre elle quand la décision finale a été rendue au bénéfice de ses opposants.




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