Un nouveau marché informel

Sur les trottoirs, près de la structure sanitaire de proximité, une dizaine de personnes étale, entre autres, des pastèques, des oignons et des tomates... Faute d'espaces de commerce au fameux quartier abritant plus de 8 mille habitants, les consommateurs se rabattent sur les fruits et légumes, sans se soucier de la qualité ni des mauvaises conditions dans lesquelles ces produits agricoles sont vendus à  ciel ouvert. La pauvreté gagnant du terrain sur ce site peuplé, les pères de famille achètent de la pastèque pour leur nourriture quotidienne. Aussi, dans des camionnettes bâchées, on vend des abricots et de l'ail à  des prix de gros, à  savoir 25 DA le kg de pastèque et 30 DA les abricots. Ainsi, le commerce informel semble florissant face à  l'absence de l'administration concernée.