Un nouveau lycée à Djillali Ben Amar

Le nouveau lycée sera bientôt réceptionné dans la commune de Djilali Ben Amar. Un établissement de 800 places pédagogiques et 250 places demi- pensions flambant neuf et que beaucoup considèrent déjà comme l'un des plus beaux établissements scolaires de la wilaya implantée sur la rentrée nord sur l'axe frontalier de Mascara sur un site naturel de 15 000 m2 estimé à 28 milliards de cts réalisé par des entreprises locales reste un exemple à suivre et le plus merveilleux de la région, ce nouveau lycée spacieux, lumineux et ouvert est équipé de toutes les commodités et doté de 16 classes, 4 laboratoires, un bloc administratif, 7 logements, une cantine, de nombreux ateliers. et une salle de sports, a- t-on constaté sur les lieux lors de la visite qui a conduit le wali à Djilali Ben Amar.Les lycéens de la région au nombre de 286 ne seront plus contraints d'effectuer la navette matin et soir pour rejoindre les lycées de la commune de Rahouia à Tiaret ou ceux de la wilaya de Mascara. Leur nouveau lycée sera bientôt réceptionné lors de la rentrée prochaine (2016-2017) avant de donner des instructions fermes au conservateur des forêts pour prendre en charge les espaces verts et au Dlep, une panoplie d'orientation. En plus d'un design et une architecture remarquables selon les normes, les matériaux utilisés assurent à l'édifice une combinaison alliant fonctionnalité et séduction. La qualité des travaux est minutieusement étudiée et suivie. Après une longue attente et le conflit de l'assiette avec le terrien, aujourd'hui l'établissement est facilement accessible aux élèves pourvu que les autorités commencent déjà à son aménagement, accès et espaces, notamment celles situées du côté de la Route nationale reliant les deux wilayas ( Tiaret ? Mascara ) pour permettre aux élèves de Djilali Ben Amar et d'autres douars d'y accéder. Par ailleurs, on a appris que l'établissement accueille les lycéens la rentrée scolaire ( 2016 ? 2017 ) dont un second à Aïn Dzarit, a indiqué la directrice Hadouda lors d'un point de presse accordé à notre rédaction avant de mettre l'accent sur la nécessité de veiller au grain en matière de suivi des projets en cours qui se résument à 5 groupes scolaires, 3 CEM bases 5 et 6, ainsi que les deux nouveaux lycées de 800 places pédagogiques et 200 demi-pensions à Aïn Dzarit et Djilali Benamar, ainsi que 5 infrastructures de soutien à la restauration des élèves, voire des cantines scolaires et des demi-pensionnats. Dans la foulée, le wali a également appelé à la création d'associations de parents d'élèves, eu égard à leur rôle prépondérant dans la mobilisation pour l'amélioration des conditions de scolarité sur tous les plans. La wilaya de Tiaret enregistre actuellement 236 720 élèves scolarisés, répartis à travers 701 établissements (512 écoles primaires, 135 CEM et 54 lycées), le taux de scolarisation atteint actuellement 97%. Depuis son installation à la tête du secteur de l'éducation, Boukabouss Hadouda a réussi de rencontrer les représentants des employés des différents syndicats, Elle qui laisse les portes du dialogue ouvertes, a indiqué que les entretiens permettront d'assurer un climat favorable à la construction d'un processus favorisant l'émergence d'une école de qualité dont mon premier objectif la prise en charge totale du scolarisé, la santé scolaire, la restauration, l'hébergement et la mise à sa disposition tous les moyens humains et matériels. Au volet du logement de fonction tout doit se télescoper selon la directrice Haddouda : «je suis venue à Tiaret pour mettre de l'ordre et non pour régler les comptes et une étude approfondie de passer en peigne-fin pour chaque cas de l'occupation du logement et le toit revient à qui de droit, précise ? t ?elle. Un mois à la tète du secteur, Mme Boukabouss Haddoudda a réussi d'organiser la formation sur les programmes de 2ème génération (PG2) en collaboration avec la DFMEN et la CNP qui a duré quatre jours avec la participation de 160 inspecteurs et 42 cadres de l'éducation venus des 16 wilayas de l'ouest du pays. Un séminaire et une nouvelle feuille de route appelée à entrer en vigueur dès la prochaine rentrée scolaire. Au chapitre des examens et concours professionnels destinés aux personnels du secteur de l'éducation a été prolongé sur décision par la nouvelle directrice pour permettre à l'ensemble des fonctionnaires de se présenter. Au même chapitre figure le renforcement en terme de ressources humaines pour combler le déficit à travers certains établissements mais aussi pour un meilleur essor pédagogique, un bon point pour le secteur de l'éducation et au collectif chargé des épreuves des différents concours pour l'accueil des 6 300 candidats pour l'offre des 191 postes. Pour la bonne réussite de cette opération, tous les moyens humains et matériels ont été mobilisés en collaboration avec les différents secteurs concernés afin d'éviter les anomalies et les dépassements dont tous les centres ont été visités par la nouvelle directrice Haddouda Boukabouss. Titulaire d'un diplôme en poste-graduation et d'un master en philosophie. Elle, qui a occupé plusieurs postes administratifs avant d'être nommée directrice d'un lycée à Béjaïa. Toute une nouvelle feuille de route appuyée avec une panoplie d'orientation sur la surcharge des classes, les cantines scolaires, les équipements, la carte scolaire, le transport dont le but de préparer dès aujourd'hui la prochaine rentrée scolaire qui reste la priorité du wali Ben Touati Abd Salem. Tout au long des visites, le wali n'a cessé de critiquer les anomalies enregistrées à travers les établissements scolaires et a ordonné d'assainir le secteur de l'éducation dont les chefs de services ont eu leur part de cet orage. Il voulait certainement dire très mécontent de ce qui se passe dans la famille de l'éducation et la mauvaise cueillette de l'ex-directeur limogé. Pour rappel nous venons d'apprendre de sources locales que deux chefs de services (programmation ? examens ) foudroyés par la justice ont été mis à l'écart ces derniers jours comme prévue une thérapie de choc pour certains lobbies qui ont mené le secteur à la dérive.