Un nouveau dispositif national de formation

Cependant, interpellé de façon insistante, et concernant un éventuel désengagement du ministère dans la gestion des D1et D2, en raison de leur prise en charge par le professionnalisme et ses sociétés par actions, le ministre a concédé que, sans négliger le sport professionnel, un intérêt plus soutenu va être accordé au sport amateur : «On ne peut développer le sport professionnel en oubliant l’amateur.» Dans cette logique, le ministre a particulièrement insisté sur la question du sport à l’école et la rentabilisation des infrastructures sportives dont le pays s’est doté. A cet égard, il s’est félicité du fait que Témouchent soit à l’avant-garde dans ce domaine, demandant d’ailleurs instamment que les questions soient focalisées sur l’objet de sa visite. A ce propos, l’une d’elles le prendra à rebrousse-poil, lui rappelant qu’aucun ministre du secteur n’y a mis les pieds depuis plus d’une décennie, ce qu’il essaya de faire oublier en indiquant qu’il y avait toujours un suivi et une planification au profit de cette wilaya. Rappelé sur les questions nationales, il reviendra à celles concernant le développement du sport amateur, indiquant que 2000 écoles de sport avec le concours des associations ont été créées ces deux dernières années et que six écoles nationales vont être incessamment mises en place : «La formation est la priorité des priorités.» Il a précisé que l’effort en ce sens va être encadré par un nouveau dispositif national de formation à tous les paliers, de l’école primaire au niveau le plus élevé, de façon à ce que le tout soit complémentaire, «car il n’y a pas d’avenir pour le sport national sans la formation de jeunes talents». A propos de l’encadrement,  M. Djiar a indiqué que 2800 postes budgétaires accordés au ministère ont permis de recruter l’ensemble des cadres formés par les instituts de sport et que cette année 1000 autres postes vont lui être attribués.