Algérie

«Un nouveau départ pour contrer l'impact néfaste de la crise financière mondiale»



Dans le cadre des festivités officielles marquant la célébration de la Journée internationale du travail, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message aux travailleurs, lu en son nom par le conseiller à la présidence, dans lequel il a souligné toute l'importance que revêt la célébration de cet anniversaire, dans une conjoncture particulière marquée notamment par les effets de la crise financière mondiale.La célébration de la Journée du 1er Mai a été placée cette année en Algérie sous le thème de «solidarité avec le peuple sahraoui». Les festivités officielles marquant cette date historique se sont déroulées dans l'Ouest du pays, plus précisément dans la ville d'Oran. En cette occasion, le président de la République Abdelaziz Bouteflika a adressé un message, lu en son nom par le conseiller à la présidence, dans lequel il souligne toute l'importance que revêt la célébration de cet anniversaire, dans une conjoncture particulière marquée notamment par les effets de la crise financière mondiale. Pour le chef de l'Etat, cette célébration est synonyme, cette année, d'un nouveau départ pour contrer l'impact néfaste de la crise financière mondiale, préserver la dynamique de croissance et promouvoir l'emploi et la lutte contre le chômage. Le président de la République se félicite, en outre, de la décision de l'UGTA de placer cette célébration sous le thème de «la solidarité avec le peuple sahraoui» marquant clairement, ainsi, l'attachement de l'ensemble du peuple algérien à soutenir les causes justes à travers le monde et à défendre le principe du droit des peuples à l'autodétermination. La Constitution amendée, déclare encore le chef de l'Etat, permettra à l'Algérie de parachever le processus des réformes initié ces dernières années au plan politique en poursuivant la consolidation de l'Etat de droit et de justice, en renforçant les garanties de protection des droits et des libertés du citoyen et en consacrant le pluralisme politique, les droits de l'opposition et ceux de l'alternance démocratique. La femme travailleuse en Algérie a également célébré cette journée consacrée au travail en même temps que l'homme. S'exprimant en cette occasion, Mme Soumia Salhi, syndicaliste au sein de l'Union générale des travailleurs algériens a indiqué que la femme doit préserver ses acquis en matière d'emploi et en même temps, militer pour obtenir d'autres droits notamment la parité avec l'homme consacrée dernièrement par la révision constitutionnelle. «Dans cette période où le libéralisme menace tous nos acquis sociaux, nous en sommes plutôt à la lutte pour la préservation de nos droits», a-t-elle déclarée. La syndicaliste et militante féministe a aussi appelé «à cesser de marginaliser l'énergie créatrice des femmes et permettre leur contribution au développement. Il faut renforcer ou créer des dispositifs d'appui à l'emploi féminin (garderies d'enfants, cantines et transport scolaire), a-t-elle dit, estimant que «le chantier pour l'instauration de l'égalité réelle reste ouvert». Mme Salhi estime que «nous sommes loin de la parité dans le monde du travail», mais les femmes ont réalisé la parité dans plusieurs secteurs comme l'éducation, la santé ou l'administration publique avec toutefois «une majorité féminine dans l'encadrement qualifié seulement». "Les pharmaciennes, les femmes médecins et les enseignantes sont plus nombreuses que leurs collègues masculins. Il y a 40% de femmes juges mais l'accès à la responsabilité et aux postes de décision demeure très limité», a-t-elle déploré. Elle a également déploré la situation des travailleurs dans le secteur privé où «les trois quarts des travailleurs, ne sont pas déclarés et les contrats permanents (CDI) sont rares». «Comment faire respecter le droit à la sécurité sociale, à la retraite, au congé de maternité quand on ne dispose pas d'un contrat de travail», s'est interrogée la syndicaliste.




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