Algérie

Un nouveau centre à Alger


Ce centre hospitalo-universitaire (ex-clinique des maladies respiratoires de Beau Fraisier à  Bouzaréah) qui dépend du CHU de Beni Messous, inauguré la semaine dernière, assurera les consultations et le traitement par chimiothérapie des patients cancéreux. L'hospitalisation est également prévue en deuxième étape. La structure est baptisée Zighoud Amine (capitaine Malek de son nom de guerre). Ce dernier a rejoint les rangs de la Révolution en 1955, après avoir étudié la médecine à  Strasbourg. Il assurait, à  la Wilaya V historique, la formation des infirmiers de l'ALN jusqu'à son arrestation. A l'indépendance, il occupa plusieurs postes,  dont celui de recteur de la faculté de médecine. Il est décédé le 17 juin 1995. Le centre accueillera pour ses débuts une centaine de malades et dispensera des séances de chimiothérapie pour 20 autres patients, a précisé M. Barradjouane, directeur du CHU de Beni Messous, en précisant que des moyens importants ont été affectés à  cette structure pour une bonne prise en charge des malades et qui seront développés dans le futur pour assurer les soins pour une soixantaine de patients.  
L'établissement, mis sous la responsabilité du Pr Oukal, oncologue, se chargera également de la formation et de l'organisation de rencontres hebdomadaires spécialisées, a-t-il indiqué. Inaugurant cette nouvelle structure sanitaire, le ministre de la Santé,  de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, a déclaré que «d'autres cliniques spécialisées au niveau d'El Biar, Bab El Oued et Rouiba seront ouvertes». Il a ajouté que l'enveloppe financière consacrée à  la lutte contre le cancer sera augmentée en fonction des besoins, vu la gravité de cette maladie, précisant que la couverture sanitaire des cancéreux sera assurée à  travers l'ensemble du territoire national à  l'horizon 2012, afin d'atténuer la surcharge des centres d'Alger, Constantine et Oran.
L'association El Amel d'aide aux malades cancéreux se félicite de l'acquisition de ce centre au profit des centaines de malades qui attendent des rendez-vous. «C'est une très bonne chose. Cela permettra aux nouveaux malades d'être immédiatement pris encharge après le diagnostic sans attendre des mois en s'inscrivant sur une liste d'attente. Nous souhaitons simplement une disponibilité des médicaments nécessaires pour les traitements», nous a déclaré Mme Kateb, présidente de l'association. Pour ce qui de la radiothérapie, qui reste le problème majeur des cancéreux, il est urgent de mettre en place des mécanismes pour palier la forte demande, sachant qu'actuellement,
28 000 patients attendent des rendez-vous. Elle estime que ces malades ont le droit de bénéficier d'une prise en charge à  l'étranger en attendant l'acquisition de 57 appareils de radiothérapie au niveau national, ce qui se fera  en l'espace de deux ans, selon le ministre de la Santé.
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