C'est une mémoire vive et vivante de la région du Sersou, de l'école des enfants de Chouhada, (UNJA), le mouvement associatif, l'un des premiers argentiers de la BNA, maire de Tiaret en 1985, Mouhafedh, président de l'APW, député et sénateur. Kada Benouda, l'enfant de Tiaret qui a mené tout son combat pour sa wilaya natale, de mémoire, son passage à la salle des délibérations, le lieu se transforme en un ring et la casse en série, nous témoignons une panoplie de l'exécutif ont préfère de rejoindre les autres cieux vaut mieux d'assister aux plénières du casseur. Il l'a dit un jour, le renard de Beni-oui-oui n'est pas de la race des lions... Kada qui s'est éteint à la veille de l'Aïd El-adha à l'hôpital de Tiaret, suite à un malaise à l'age de 68 ans, pour ceux qui l'ont connu et ceux qui l'ont approché, Benouda a été constamment un éclaireur, un nationaliste et un leader.Celui qui ne se perd pas dans les détails et dans les diversions et qui va vers l'essentiel. Venu au monde le 18 mars 1951 sur les monts des macquis Seffaloun relevant de la capitale Tagdempt dans la commune de Mechraa Sfa à Tiaret, cette créature humaine a eu une vie trépidente sur tous les fronts depuis la disparition de son père Belgacem tombé au champ d'honneur sur le pied de l'Ouarsenis à proximité du mausollée de Sidi Rabah, le saint patron de la région d'El Mellaab.
C'est un combattant au long cours, avec son sérieux, son combat, son amour de la patrie. Le fils de l'égorgeur, Belgacem Moustache, alias Rabeh, reste sur les traces des aînés et mène son combat corps et âme pour faire sortir son patelin de l'isolement, l'un des orateurs de la région qui a eu le courage d'interpeller des ministres, des walis et délégations lors de son parcours aux sein des deux chambres (Sénat ? APN) ainsi qu'aux sein des deux assemblées locales. Kada Benouda, l'un des premiers banquiers du pays qui a exercé plus de 30 ans à la tête de la BNA de Tiaret avant d'inaugurer des annexes locales et la formation des financiers à travers les entreprises renommées, le génie mathématicien.
Cet homme qui a dirigé la mouhafadha du FLN durant la décennie noire et se présente candidat en solo des élections locales après son mandat à la tête de l'hôtel de ville de Tiaret en 2004, rejoint le «groupe des cinq» pour créer l'aile des redresseurs, et dans un laps de temps, ils récupèrent les clés des mouhafadhates et kasmas sans résistance des mains du second aile Après la mise de l'ordre au mouhafadha, Benouda rafle la majorité des sièges à l'APW de Tiaret et s'envole au sénat avec une majorité écrasante et ses regards restent toujours fixés sur son camp du vieux parti qui a réussi de rafler (5 sur 9 sièges) et plus tard le gros paquet de 11 sièges, laissant la place aux jeunots les Bourieh, les Boukhriss, les Chikhi, les Chaib les Mazouz et autres arrivistes une fois que les 42 communes roulent sur la casquette du vieux parti.
Tout le monde se souvient de ses valeurs de ses interventions d'expérience journalistique, la presse nationale garde ses interventions fracassante durant les délégations officielles, un homme de terrain de principe avec son courage, notre président de la commission économique et financière du conseil, Kada Benouda, anime une conférence de presse devant les médias lourds en 2011, le 28 du mois d'octobre, avec un air de colère, dé déclare : «Nous sommes obligés d'employer le régime salarial en vigueur dans les pays développés dont l'article remis à notre rédaction par El Khabar, le Zaim qui a laissé ses empreintes à travers les quatre coins de la wilaya Kada Benouda, le pur produit de l'antique Tihert est décédé au cours de cette semaine, à l'âge de 68 ans, avec sa modestie, son courage, sa culture et ses valeurs, reste un modèle et un nom gravé sur cette terre sainte.
Qui est Benouda ' Cette créature humaine, cet homme respectable qui a commencé depuis son enfance à taper à la balle ronde au milieu des figures emblématiques de la JSM Tiaret à côté de ses deux frères Kaddour et Hebib après l'indépendance, et l'un des premiers fils de chouhada qui a rejoint le camp des scouts et la JFLN, avant de choisir son créneau les finances .
Kada, l'un des brillants élèves comme en témoignent ses camarades du CET, le génie en maths, l'un des premiers argentiers de la wilaya de Tiaret, l'ex-ancien joueur de la JSMT des années 1960/1970 et cadre financier.
Ce fils de chahid, avec son parcours et sa compétence sa volonté son savoir, franchit les frontières et se présente candidat à la tête des assemblées devant les tendances politiques mais avec son expérience à chaque événement rafle le maximum. Le Zaïm, connu par son attachement à sa mère Hadja Fatouma et au cercle politique dont tout parle de son parcours, l'un des provocateurs des crises politiques. Benouda le banquier reste l'un des symboles et un repère de la wilaya.
Comme un miroir et rien ne se cache, comme il est venu il est parti avec un honneur. Son enterrement officiel nous le confirme avec la présence d'une délégation de la centrale du FLN conduite par Djemia le SG du parti et autres figures emblématiques. Benouda le dribbleur surnommé par ses compagnons «Rih» de son bas âge et lors des matchs officiels aucun défenseur n'a réussi de l'arrêter avec ses feintes, Kada, le militant, le nationaliste, le patriote, le modèle rare, le modeleur, l'orateur et la bibliothèque ambulante des générations à son frère Hebib, ses fils Khaled, Rabeh, sofiane, amine et ses cinq filles à notre doyenne Hadja Fatouma, nous présentons nos sincères condoléances.
Puisse Dieu le Tout-Puissant et Miséricordieux l'accueillir dans sa Sainte Miséricorde. La JSMTiaret a aussi enfanté les frères Kadda qui ont, eux aussi, laissé leurs traces et des empreintes sur les terrains des différentes régions un historique s'en va.
Décédé à l'âge de 68 ans, le Zaïm a été inhumé à Tiaret, un visionnaire qui a choisi la liberté et la démocratie pour ses militants FLNistes, un idéal qu'il n'a pas vu se réaliser, malheureusement le malaise l'a trahi. Une foule nombreuse, composée de membres de sa famille, de ses proches, de ses amis, de personnalités nationales politiques, d'historiques, de moudjahidine, l'a accompagné à sa dernière demeure. Tous ont tenu à rendre un vibrant hommage à ce militant infatigable qui n'a cessé de lutter, jusqu'à la dernière minute de sa vie, pour réaliser l'objectif suprême et le message de son père le chahid Belgacem surnommé Rabeh au maquis. Des messages de condoléances pleuvent de tous les coins du pays et outre-mer.
Des représentants des partis politiques et organisations nationales étaient également présents à l'enterrement. Ils livrent leurs témoignages sur un homme charismatique qui a marqué le passé et même le présent d'une Algérie qui se cherche encore. Kada Benouda ne rate aucune occasion, mise et rafle comme au poker il rafle d'un cheveu les deux sièges Sénat APW devant ses adversaires dont tous les élus parlent des élections sénatoriales et de la première institution locale feu Boutigua une autre figure et Hakim Khaled Ouahrani.
Le premier secrétaire national du FLN, Djemai, évoque, en effet, «un homme qui a été de tout temps un grand militant, un homme de valeurs et grâce à son expérience au sein du parti nous a laissé une pyramide». Le P/APW Bouriah Tahoura «Il a voulu réaliser quelque chose pour le parti après le Hirak, malheureusement, il est parti sans le concrétiser, mais grâce à ses directives, son parcours est exceptionnel, un homme, un éducateur qui a laissé des scènes oubliables avec les commis d'État de l'ère de l'ex-wali Tebboune à ce jour», soutient-il.
Son compagnon Yahimi parle des qualités intrinsèques de Benouda Zaïm : «C'est un grand homme, un grand militant qui a lutté pour la wilaya qui a perdu aussi un homme très sage, qui pouvait être l'arbitre, qui pouvait rassembler. Il est parti malheureusement sans voir l'avenir de son Algérie les mois prochains». L'ex-sénateur Kemmoun Aek, espère que les nouvelles générations «poursuivront le combat dans le cadre de son idéal». «Nous venons de perdre un héros, quelqu'un qui est resté fidèle à ses principes, à son idéal et à la patrie algérienne.
Il a occupé des postes de responsabilité très élevés, banquier, maire, président de l'APW, député et sénateur. Il s'est distingué par sa pondération et son intelligence politique. Ce qui le caractérisait : sa disponibilité, son ouverture d'esprit et son dévouement. Il était véritablement un exemple», dit-il. Les ex-joueurs de la JSM Tiaret se rappellent encore des moments qu'il avait partagé avec le défunt, à la fin des années 1960 : Hadj Hadidi Ahmed, l'un de ses proches : «J'ai trouvé en Kadda Benouda un homme ouvert, sympathique, simple, direct et souple.
Ce sont des qualités qu'on trouve rarement réunies chez une seule personne. Il est pour moi un repère historique, un repère de sagesse et de dialogue. Les larmes aux yeux, saluant l'engagement militant de ce monument historique et ses positions politiques qui se sont toujours avérées justes». Kada valeureux, ton nom circule à travers ce vaste sol du Sersou, espérant un jour une baptisation contre l'oubli.
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Posté Le : 17/08/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hamzaoui Benchohra
Source : www.lnr-dz.com