Algérie

Un mur symbolique érigé à son image



Un mur symbolique érigé à son image
L'Algérie rend hommage au Président vénézuélien Hugo Chavez. Son portrait orne, désormais, depuis hier, le mur du Centre culturel d'Oued Qoriche, à Bab-el-Oued, Alger.C'est sur l'un des murs du hall d'entrée de ce grand centre culturel situé sur les hauteurs d'Alger que le portrait de Hugo Chavez, ami de l'Algérie, a été réalisé. Un hommage symbolique de l'Algérie pour le défunt Président qui a foulé le sol algérien à plusieurs reprises, 2000-2001, 2006 et 2009.José de Jesus Sojo Reyes, ambassadeur de la République bolivarienne du Venezuela en Algérie, qui a inauguré ce mur, a indiqué que cette initiative émane «des amis algériens de l'ambassade d'Algérie au Venezuela». La présence de ce mur, estime l'ambassadeur, va au-delà de la simple image. Elle reflète, dit-il, l'excellence des relations qui existent entre les deux peuples algérien et vénézuélien et l'amour que vouent les Algériens au Président Chavez. L'amour que voue Chavez pour l'Algérie, poursuit-il, est tout aussi incontestable.Un mur en hommage au commandant Chavez est une initiative à travers le monde. La démarche est déjà adoptée dans plusieurs pays comme les Etats-Unis, la Palestine, Cuba”? L'ambassade du Venezuela a souligné que cette démarche a pu être réalisée en Algérie, à travers le ministère des Affaires étrangères, qui a décidé de l'endroit du mur. «C'est un quartier merveilleux et populaire à l'image de la révolution bolivarienne», se félicite-t-on.Hugo Chavez est décédé en mars 2013 suite à une longue maladie. Les Algériens se souviennent aussi, en particulier, de Chavez comme étant l'homme qui était derrière le recul du gouvernement algérien sur la loi sur les hydrocarbures de Chakib Khelil qui devait supprimer le monopole de l'Etat, et donc de la Sonatrach, sur les projets de recherche et de production d'hydrocarbures.La loi a été promulguée mais Bouteflika s'est rétracté trois mois après pour l'annuler avec une nouvelle ordonnance pour rétablir le rôle de la Sonatrach comme acteur principal garantissant le monopole de l'Etat dans le secteur avec l'obligation d'avoir une participation minimale de 51% dans chaque projet de recherche et de production d'hydrocarbures. Un recul dont Chavez aurait joué un grand rèle.


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