Algérie

UN moyen de COMMUNICATION D'UTILITE publique 50ème anniversaire de l'Association des Amateurs de Radio Algériens



UN moyen de COMMUNICATION D'UTILITE publique 50ème anniversaire de l'Association des Amateurs de Radio Algériens
Fondée le 23 mars 1963, l'Association des amateurs de radio algériens (ARA), à l'échelle locale au lendemain de l'indépendance, s'est fait son petit bonhomme de chemin pour être un outil de transmission, à l'heure actuelle, pour les amateurs au niveau national. Hier, Kasr Erias (Bastion 23) a été choisi pour fêter le cinquantième anniversaire de son existence. En présence de quelques fondateurs, notamment les membres du Ministère de l'armement et des liaisons générales (Malg), des personnalités de la radio et de la presse, le président de l'ARA, Affif Belagha, a tracé le chemin, bien que cahoteux, de l'ARA malgré le nombre croissant d'adhérents. Actuellement, il existe à l'échelle nationale pas moins de 221 radios amateurs couvrant 30 wilayas. La plus récente a été inaugurée l'année dernière à Adrar. « Au début, a-t-il expliqué, nous ne disposions que d'équipements de bord car l'importation de matériel avant 1980 n'était possible. Puis, l'Etat a mis en place des émetteurs et des récepteurs et a importé des équipements ». Pour le moment, les pouvoirs publics ont doté les 55 radios. Les amateurs de radio se présentent bénévolement pour des actions humanitaires lorsque une catastrophe naturelle (séisme, inondations, incendie, éboulement...) frappe une région en émettant sur des fréquences spéciales. Partenaire du ministère de la Jeunesse et des Sports, M. Belagha soulève le problème de sponsors, une lacune à combler pour faire activer les radios amateurs et les reconnaître comme utilité publique. Un avis partagé par Mohamed Mellouk, alias Sabri, un des fondateurs de la radio amateurs et du Malg. Emu, il affirmera que « tous les pays du monde ont reconnu comme utilité publique les radios amateurs alors que chez nous, c'est le silence radio ». « La radio amateur, dira hadj Abderrahmane Berrouane, vice-président du Malg, est née le 8 août 1956 et n'a vécu qu'un mois ». « Nous avons travaillé dans des conditions spartiates dans une salle étroite, sur des nattes et trois chaises bancales mais avec une foi qui pouvait faire se soulever des montagnes », se remémore-t-il. « Grâce au commandant Omar, on pouvait transmettre sur 1.200 mètres », a-t-il ajouté. « Malgré cette courte durée, nous avons pu former douze promotions durant la Révolution. Il y a eu beaucoup de martyrs qui étaient lycéens et étudiants et qui se sont engagés volontairement pour lutter pour l'indépendance » a-t-il précisé. De son côté, le vice-président de l'Union internationale des radios amateurs (IARU), Hans Blondeel Timmermen, a félicité l'ARA pour son cinquantième anniversaire tout en faisant l'historique de la création par Hiram Percy Maxian en 1924 de la radio amateur. Cette dernière, a-t-il fait observer, est un outil de service public qui intervient, entre autres, dans les catastrophes naturelles. S'agissant de l'IARU, celle-ci regroupe pas moins de 160 pays avec 3 millions de radios amateurs à l'échelle internationale. Cette rencontre a été clôturée par la remise de trophées et de médailles pour les fondateurs et les partenaires de l'ARA.


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