Algérie

Un mort suite à l'effondrement d'un mur



Un mort suite à l'effondrement d'un mur
Le drame qui a secoué, hier, le quartier Ferhat-Boussaad (ex-Meissonnier), vient raviver les appréhensions des habitants des vieux quartiers quant aux risques qu'ils encourent au quotidien. Hier, une dame âgée de 78 ans est décédée des suites de ses blessures à la jambe et un véhicule a été endommagé au niveau de la rue Ferhat-Boussaad, quand un mur d'un local qui servait autrefois de dépôt et de point de vente pour la Sonitex (Société nationale des industries textiles) s'est effondré près du marché des fruits et légumes, a indiqué Farouk Achour, sous-directeur de l'information et des statistiques à la Protection civile. Le sinistre a eu lieu à 9h30, rapportent des témoins, indiquant que le bruit assourdissant qui s'en est suivi a provoqué une grande frayeur au sein de la population. Selon des riverains témoins de l'accident, la structure se serait brusquement affaissée après qu'un des piliers de la bâtisse en question eut cédé, entraînant l'effondrement du mur. Cet incident a, semble-t-il, sensibilisé quelques commerçants quant au risque d'exposer leurs marchandises sous des bâtisses qui risquent de s'effondrer à tout moment. Aïssa G., cordonnier, ressortissant malien, remercie Dieu d'être sain et sauf. « Personne ne s'attendait à l'effondrement du mur », confie-t-il. D'autres citoyens formulent le souhait de voir agir les autorités locales raser ces constructions en vue d'éviter d'éventuelles catastrophes. A la rue Rabah-Noël, ex-rue Auber, parallèle à la rue Meissonnier, des maçons tentent de colmater les brèches dans les murs d'un vieux bâtiment. Malgré le risque d'effondrement de la bâtisse, les habitants ne semblent pas inquiets. « Cet immeuble, c'est du solide ! Il a été édifié par des architectes étrangers durant l'époque coloniale », martèlent-ils. Du côté associatif, l'association Nour souligne que s'agissant de cette bâtisse, elle a déjà sollicité les autorités locales pour une intervention urgente. Pour sa part, l'adjoint du P/APC, qui s'est déplacé sur les lieux, s'est dit « navré » de cet incident et a assuré que cette « affaire » a déjà été prise en considération et même « étudiée ».




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