Un mort dans des affrontements au premier jour du référendum constitutionnel en Egypte (officiel)

Au moins une personne a été tuée mardi lors d'affrontements entre partisans du président déchu Mohamed Morsi et les forces de sécurité dans le gouvernorat égyptien de Beni Suef, au premier jour du vote pour le référendum sur une nouvelle Constitution, a indiqué le ministère égyptien de la Santé."Un jeune homme a été abattu lors d'une manifestation contre le référendum près d'un bureau de vote dans la ville de Naaser à Beni Suef, au sud du Caire", a déclaré Khaled al-Khatib, responsable du département des urgences au ministère de la Santé."Un autre était mort d'un arrêt cardiaque alors qu'il faisait la queue pour voter dans le district Ain al-Seira, dans le sud du Caire", a-t-il ajouté.Selon la liste annoncée par la commission électorale, 52,7 millions d'électeurs prennent part au référendum à travers 27 gouvernorats.Un déploiement impressionnant de l'armée et de la police a été mis en place au niveau des principaux axes et places publiques du gouvernorat du grand Caire (Caire, Jizeh et Dakhalia). Des barrages sécuritaires ont également été installés à l'entrée et à la sortie de ces villes, et les bureaux de vote sont passés au peigne fin dans le but de sécuriser le référendum.Les forces de l'armée ont mobilisé 160 000 militaires sans compter les dizaines de milliers d'éléments de la police déployés dans le cadre du plan de sécurisation de l'opération de vote .Le ministre égyptien de la Défense, Abdelfattah al Sissi, chef suprême des forces armées, avait affirmé dimanche que l'armée était "prête et déterminée à relever le défi, à protéger le peuple égyptien et à préserver son droit d'exprimer sa volonté et de disposer de son avenir".