Un mois après la disparition de Abir, toujours aucune piste

Abir S., une adolescente de 16 ans, résidant avec sa grand-mère à la cité Les Allées, au centre-ville de Khenchela, n'a pas donné signe de vie depuis plus d'un mois.Selon les informations recueillies auprès de sa grand-mère, une dame âgée, désespérée de l'absence inexpliquée de sa petite-fille, celle-ci a mystérieusement disparu de la maison le 1er avril dernier, vers 16h. Ce n'est qu'après son départ, que la grand-mère et les tantes ont constaté la disparition d'une mallette contenant des bijoux dont la valeur est estimée à 200 millions de centimes. La grand-mère nous dit qu'elle n'a pas manqué de saisir le procureur près la cour de Khenchela, qui lui a remis une correspondance à l'attention de la sûreté de wilaya du 1er arrondissement. «Rien ne semble avoir été fait, à ce jour», selon la famille.De guerre lasse, l'âme rongée par l'inquiétude, la grand-mère a décidé de saisir notre rédaction pour attirer l'attention des services concernés. Selon elle, Abir est trop jeune pour avoir fomenté ce coup toute seule ; elle serait manipulée, ou menacée, par une autre personne. L'adolescente est nous dit-on, «ignorante des nouvelles m?urs et de l'immoralité qui caractérisent depuis quelque temps notre société».Son statut social est également assez particulier, puisque après le divorce de ses parents, c'est sa grand-mère paternelle qui l'a recueillie, juste à sa naissance, -sa mère ayant refait sa vie ailleurs.Depuis, la jeune Abir réside avec sa grand-mère et cinq tantes, en l'absence de son père qui purgeait une peine de prison. Après sa libération, il la verra de temps à autre. Tous ces facteurs ont fragilisé la jeune fille, qui a abandonné ses études en 4ème AM. La famille en appelle encore une fois, aux services concernés pour retrouver la malheureuse jeune fille.