Algérie

Un modèle à suivre


Plus de 150 enfants sont pris en charge totalement dans le village de Draria SOS enfants dont l'ONG est SOS-Kinderdorf international. Quinze chalets dont chacun regroupe 10 enfants encadrés par une maman, une tante et des spécialistes (psychologues, pédagogues, etc.). Véritable centre d'accueil de la société civile, SOS enfants de Draria, qui s'étend sur 2,5 ha, offre un environnement favorable à l'épanouissement des enfants dans un esprit de famille. Chaque enfant doit vivre son enfance à travers une mère, un gîte, s'épanouir dans la sécurité, grandir dans le respect et l'amour, tel est le principe fondamental qui anime l'ONG, dira le responsable au sein de la structure, M. Belhadji, qui seconde Gérard Aïssa Ruot. Avec le soutien financier de SOS KDI et de la manne des parrains internationaux et particuliers algériens, les enfants évoluent dans un cadre de vie où la propreté est de mise. Les bambins sont inscrits dans la crèche au sein de l'unité et les enfants scolarisés suivent un cursus scolaire normal dans des établissements du secteur public à Draria jusqu'au denier palier de l'enseignement général. Les pensionnaires grandissent ensemble comme frères et s'urs, selon leur propre culture et religion, et nouent des liens affectifs avec leurs mères respectives. La mère SOS doit connaître l'histoire familiale de chacun des enfants qui lui sont confiés. Elle vit avec eux, gère le foyer, crée une relation étroite et leur apporte la sécurité, la chaleur, l'amour et la stabilité. Des appartements sont loués pour les élèves en terminale ou les universitaires, selon notre interlocuteur qui met en avant la formation du personnel d'encadrement et l'expérience de cette ONG que le ministère de la Solidarité nationale veut mettre à profit dans les centres d'accueil des enfants et mères en détresse. « Nous aidons les enfants à bâtir leur propre avenir », précise-t-il, soulignant dans la foulée que « notre mission est de donner la possibilité aux enfants de découvrir et d'exprimer leurs aptitudes ». De concert avec le ministère de la Solidarité nationale, une demande d'attribution de terrain a été formulée pour créer de nouvelles unités, depuis plus d'une année, mais aucune suite n'a été donnée, selon le responsable qui souhaite toutefois la généralisation de ce type de structures à travers les grandes mégapoles du pays, selon le modèle d'accueil de SOS KDI, dont le premier village a été créé en 1949, à Imst, en Autriche. SOS Village Draria qui a réussi, depuis sa création en 1992, à réinsérer plus de 60% d'enfants dans leurs familles biologiques, s'attelle à une autre action caritative, celle qui entre dans le cadre du programme de renforcement de la famille.
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