Algérie

Un millefeuille dans le portefeuille



Un millefeuille dans le portefeuille
En 51 ans d'indépendance, l'Algérie sera tout juste parvenue au niveau du Sri Lanka, des îles Fidji et de la Jamaïque, 93e pays pour l'IDH, indice de développement humain. En 15 ans, elle aura désindustrialisé son économie dont le secteur est tombé sous la barre des 5% du PIB.En 2 ans, elle est passée 110e sur 189 pays pour le climat et la réglementation des affaires. En 1 an, le président Bouteflika n'a parlé qu'une seule fois pour dire qu'il est mort et n'aura écrit que 3 lettres, dont aucune n'était destinée à la population.En 1 an par contre, les Algériens auront fait près de 1000 émeutes, mouvements de grèves, manifestations et rassemblements, tous réprimés avec brutalité. Résultat : du 1 pour 1000 et, question : comment amortir cette inégalité structurelle ' Il faut encore en revenir à l'insipide M. Sellal qui, dans l'un de ses derniers discours, a expliqué la méthode : «Nous allons vous donner de l'argent, mais ne vous trompez pas le jour du vote.» Ce chantage à l'argent, en dehors de son côté odieux, aura le mérite d'être clair ; tout est question de moyens, tout le monde s'achète, hommes, femmes et jeunes, il suffit d'y mettre le prix, chacun a le sien, en dinar ou en monnaie flottante.Sauf que les nouvelles du sous-sol ne sont pas très bonnes, les prix du pétrole connaîtront rapidement une baisse à cause d'une augmentation de l'offre à l'échelle mondiale. De plus, la production d'hydrocarbures est aussi en baisse et les banquiers n'ont pas mis assez d'argent de côté pour l'hiver, achetant des climatiseurs par camions entiers en dépensant sans compter les ressources des générations futures. Alors, comment acheter des gens quand il n'y aura plus d'argent ' C'est toute la question. Un cadre perfide bien introduit dans les milieux mafieux de l'Etat a eu ce commentaire digne d'un expert en économie d'échelle : «Ils sont déjà vendus, pourquoi les acheter '»




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)