Algérie

Un message de tolérance



Un message de tolérance
Le réalisateur iranien en exil Mohsen Makhmalbaf, grand pourfendeur de la censure dans son pays natal qui a "souffert de la violence toute sa vie", veut "donner un message de tolérance" avec Le Président, son dernier film, axé sur la dictature. Sortie en salle depuis le mercredi dernier, Le Président se déroule dans un pays imaginaire, où un violent coup d'Etat met fin à la dictature.Le réalisateur iranien en exil Mohsen Makhmalbaf, grand pourfendeur de la censure dans son pays natal qui a "souffert de la violence toute sa vie", veut "donner un message de tolérance" avec Le Président, son dernier film, axé sur la dictature. Sortie en salle depuis le mercredi dernier, Le Président se déroule dans un pays imaginaire, où un violent coup d'Etat met fin à la dictature.Recherché par tous, le dictateur s'enfuit avec son petit-fils de cinq ans. Déguisés en musiciens de rue, ils vont alors découvrir la souffrance et la haine du peuple. "J'ai fait ce film pour donner un message de paix et de tolérance, parce que j'ai souffert de la violence de la révolution et de la guerre toute ma vie", déclare le réalisateur de Kandahar et Salaam cinema. "Nous avons eu sept ans de guerre entre l'Iran et l'Irak, j'ai été quatre ans et demi en prison, j'ai été torturé quand j'avais 17 ans", poursuit l'artiste, contraint à l'exil et menacé de mort, qui affirme que le gouvernement iranien a essayé de le tuer au moins quatre fois."J'ai découvert que le problème, ce n'est pas seulement les dictateurs, mais aussi la culture, le système de la dictature, les révolutionnaires, dont la majorité est influencée par la culture de la violence", dit-il. Né à Téhéran en 1957, Mohsen Makhmalbaf a participé activement aux manifestations contre le Shah d'Iran, ce qui a lui valu d'être arrêté et emprisonné, avant de se consacrer au cinéma après la révolution de 1979. Mais après de multiples tentatives pour déjouer la censure qui ont déplu aux autorités, il a dû quitter son pays en 2004 et s'exiler en Afghanistan, puis au Tadjikistan, à Paris et à Londres.Recherché par tous, le dictateur s'enfuit avec son petit-fils de cinq ans. Déguisés en musiciens de rue, ils vont alors découvrir la souffrance et la haine du peuple. "J'ai fait ce film pour donner un message de paix et de tolérance, parce que j'ai souffert de la violence de la révolution et de la guerre toute ma vie", déclare le réalisateur de Kandahar et Salaam cinema. "Nous avons eu sept ans de guerre entre l'Iran et l'Irak, j'ai été quatre ans et demi en prison, j'ai été torturé quand j'avais 17 ans", poursuit l'artiste, contraint à l'exil et menacé de mort, qui affirme que le gouvernement iranien a essayé de le tuer au moins quatre fois."J'ai découvert que le problème, ce n'est pas seulement les dictateurs, mais aussi la culture, le système de la dictature, les révolutionnaires, dont la majorité est influencée par la culture de la violence", dit-il. Né à Téhéran en 1957, Mohsen Makhmalbaf a participé activement aux manifestations contre le Shah d'Iran, ce qui a lui valu d'être arrêté et emprisonné, avant de se consacrer au cinéma après la révolution de 1979. Mais après de multiples tentatives pour déjouer la censure qui ont déplu aux autorités, il a dû quitter son pays en 2004 et s'exiler en Afghanistan, puis au Tadjikistan, à Paris et à Londres.




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