Algérie

Un mercato truffé de sérieux litiges CLUBS PROFESSIONNELS DE LIGUE 1



Un mercato truffé de sérieux litiges CLUBS PROFESSIONNELS DE LIGUE 1
Alors que la plupart des équipes de Ligue 1 ont repris les entraînements, plusieurs ténors ont saisi le Tribunal arbitral du sport ou la Commission nationale des litiges, alors que d'autres sont même prêts à recourir à la FIFA.Les cas des attaquants internationaux Ishak Slimani et Mohamed Amine Aoudia, figurent en tête de la très longue liste des joueurs définitivement en rupture de banc, et entrés en conflit ouvert avec leurs clubs respectifs.
Le CR Belouizdad se dit complètement lésé par la dernière décision prise par cette fameuse commission en charge des litiges, en faveur du joueur Ishak Slimani, et a chargé l'avocat du Chabab de déposer un dossier au niveau du TAS. Slimani qui figure aujourd'hui parmi les éléments sur lesquels compte beaucoup le sélectionneur des Verts, et que l'on dit en partance vers un club européen, a finalement décidé de changer d'air, d'autant plus que du côté du CRB, les derniers évènements en date qui ont sérieusement ébranlé le quotidien du club cher à Laâqiba, risquent de provoquer le départ en catimini d'autres éléments-clés, comme le portier Ousserir, aujourd'hui au MC El Eulma. Il est vrai que l'attaquant international Slimani a fini par filer «à l'anglaise», malgré le fait d'avoir perçu son dû, selon les dires des dirigeants actuels du CR Belouizdad. Il est vrai aussi que le contrat de l'actuel meilleur buteur de l'EN n'expirera qu'en 2014. Mais fort de son nouveau statut qui a fini par attirer l'attention de plusieurs clubs étrangers, les dirigeants belouizdadis actuels, et même ceux qui les ont précédés, paient cash aujourd'hui les conséquences d'une grave situation financière qui perdure, même l'actuelle direction a enfin entamé l'opération de régularisation des joueurs.
Le cas de l'attaquant international Ishak Slimani, symbolise d'ailleurs parfaitement la réalité à laquelle sont confrontés l'ensemble des clubs qui ont opté pour le professionnalisme, sans pourtant être en mesure de franchir réellement le cap. Le cas de Mohamed Amine Aoudia qui est convaincu d'être libre de tout engagement aujourd'hui avec l'ES Sétif, et qui s'apprêterait à évoluer avec le club allemand, en l'occurrence le Dynamo de Dresde, bute sérieusement aujourd'hui sur un contrat qui aurait été tout simplement «falsifié», selon les dires du joueur international, par certains membres actuels de la commission nationale des litiges, et aussi par d'anciens dirigeants de l'Entente.
De telles accusations, au demeurant très graves, portées par Aoudia à l'égard d'une commission qui devra trancher son cas lundi prochain, alors que l'ES Sétif souhaite porter l'affaire au niveau de la Fifa, prouve de manière incontestable tout le flou total qui entoure un contrat, notamment au moment de sa signature par un joueur.
Reprise au ralenti et des conflits à la pelle
Combien de fois, tel joueur, ou un autre, a souvent dénoncé dans les médias, avoir été victime de falsification de son contrat.
D'ailleurs, le cas du défenseur international Essaïd Belkalem, aujourd'hui signataire pour quatre saisons en faveur de l'Udinese, avait défrayé sérieusement la chronique, lorsque que le président de la JS Kabylie, en l'occurrence Moh Chérif Hannachi, n'avait pas hésité à soutenir mordicus que son joueur était toujours sous contrat jusqu'en décembre 2013. Or aujourd'hui, il s'est finalement avéré que Belkalem pouvait décider de son avenir à partir du mois précédent. Aujourd'hui, il y a aussi le cas du joueur Abdelmalek Mokdad qui est bel et bien entré à son tour en conflit ouvert avec Moh Chérif Hannachi, et qui n'a pas encore repris le chemin des entraînements avec les Canaris. Toujours sous contrat, au même titre que les Mekkaoui, Belamri, Remache, et autre le portier Malik Asselah, et qui se sont fait remarquer par leurs absences lors des premières séances dirigées par le coach Aït Djoudi, le cas d'un élément-clé comme Mokdad, peut à son tour faire beaucoup de bruit en Kabylie. Du côté du Sud- Ouest, la JS Saoura n'est pas en reste, puisque son meilleur joueur, en l'occurrence Beldjilali, souhaite sérieusement bénéficier désormais d'un salaire à hauteur de 2 Millions de DA. Toujours sous contrat avec le club phare de Béchar, le joueur natif d'Oran risque d'entrer en litige avec le club Béchari, au même titre que plusieurs joueurs du MC Alger, et qui ne désespèrent pas aujourd'hui de revoir à la hausse leurs précédents salaires.
Un joueur comme par exemple Mehdi Kacem, ou bien Bachiri, sans oublier le portier Djemili, sont même décidés à réclamer leurs papiers, si jamais l'actuelle équipe dirigeante du Mouloudia, décide de ne pas augmenter leurs salaires. Quand des joueurs décident de boycotter les entraînements, il faudra s'attendre à d'autres sérieux litiges s'entasser sur les bureaux de la CNL. Comme quoi, le mercato d'été en cours, risque de connaître bien des évènements de dernière minute, truffés de litiges qui dénoncent aujourd'hui une atmosphère nauséabonde, et surtout très difficile à assainir au sein de notre sport-roi national.


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