Algérie

Un mémorandum d’entente a été signé hier L’Algérie et le Canada veulent conforter leur coopération


Un mémorandum d’entente a été signé hier L’Algérie et le Canada veulent conforter leur coopération
Photo : M. Hacène

L’Algérie et le Canada ont décidé d’accorder leurs violons. Lors de sa visite à Alger, Lawrence Cannon, ministre canadien des Affaires étrangères, a eu le loisir de d’échanger ses opinions avec les responsables algériens. Dans l’après-midi d’hier, il a été reçu par le
président de la République. Avant d’aller voir le chef de l’Etat, Lawrence Cannon a rencontré longuement son homologue algérien, Mourad Medelci. «L’Algérie est le premier partenaire commercial du Canada en Afrique et au Moyen-Orient», a lâché le responsable canadien au cours d’une conférence de presse conjointe animée avec Medelci à Djenane El Mithaq. Ils venaient de signer un
mémorandum d’entente.«Nous reconnaissons à l’Algérie le leadership dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et les affaires du développement sur le continent africain», a encore ajouté M. Cannon, en guise de préliminaires. «Le Canada est un grand pays, non par sa superficie, mais aussi par son économie et son influence politique», a répliqué Mourad Medelci. Les choses sérieuses, c’est-à-dire les affaires, n’étaient cependant pas loin. Les deux pays se sont entendus sur le principe d’élargir «le champ de la coopération», selon Mourad Medelci. Le ministre des Affaires étrangères a cité, entre autres domaines intéressants, «les énergies renouvelables». Le Canada est pionnier dans ce domaine, notamment en ce qui concerne l’énergie éolienne. D’ores et déjà, des projets concrets entre Alger et Ottawa sont identifiés. On parle d’une usine d’aluminium qui sera installée par les Canadiens. Mais, précisent les deux responsables, «il faut laisser les entreprises négocier». «On ne peut pas parler de coopération tout en gênant les entreprises. Il faut les laisser négocier tranquillement et librement», a insisté Mourad Medelci. Très à l’aise, le ministre canadien des Affaires étrangères a estimé que, sur des questions sensibles telles que la sécurité dans le Sahel, son pays «préfère prendre conseil auprès des pays qui ont des traditions dans le domaine, dont l’Algérie». Il a même avoué que son pays condamne «le terrorisme destructeur». La veille, le ministre des Affaires étrangères du Canada avait profité de sa visite à Alger pour s’exprimer sur des questions internationales. Il a, par exemple, fait part de l’inquiétude de son pays de voir l’Iran «intransigeant» sur son programme nucléaire. Mais sur cette question, comme pour d’autres, Ottawa est souvent sur la même ligne que son grand voisin du Sud, les Etats-Unis d’Amérique.

Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)