Un médicament révolutionnaire cubain JOURNEE MONDIALE DU DIABÈTE

Le Hebertprot-P disponible en Algérie ou «l'alternative».
D'éminents professeurs et spécialistes ont assisté hier à Alger, aux côtés de nombreux jeunes médecins, étudiants pour la plupart, à la commémoration de la Journée mondiale du diabète. Ces spécialistes conférenciers ont, tour à tour, préconisé le traitement et la prise en charge de l'ulcère du pied diabétique avec le médicament cubain «Hebertprot-P» importé exclusivement par le laboratoire LAD Pharma.
Participaient également à cette rencontre, la représentante du laboratoire cubain Heber Biotec et la Fédération algérienne des associations des diabétiques, à laquelle préside Abdennour Bouseta. Chaque wilaya est dotée d'une association de wilaya qui active en parallèle avec des associations caritatives.
LAD Pharma est l'organisateur de cette commémoration-séminaire, la première du genre en Algérie, où l'on compte près de trois millions de diabétiques dont plus de 10% souffrent de lésions du pied. Cette pathologie du pied est de plus en plus fréquente chez les diabétiques en Algérie, ont déclaré les communicants spécialistes qui se sont succédé à la
tribune pour louer cette nouvelle médication, fabriquée par le Centre de génie génétique de La Havane (Cuba). Celle-ci est en mesure de prévenir largement l'amputation du membre inférieur ou du pied seulement, assure-t-on.
Il est déplorable que plusieurs hôpitaux en Algérie ne disposent pas de ce médicament aux vertus avérées qui est disponible en quantité suffisante chez LAD Pharma, importateur exclusif de ce produit. Ce médicament réduit considérablement le nombre des interventions chirurgicales ainsi que toute récidive tout en diminuant le nombre d'amputations du pied diabétique.
Ce médicament «miracle», utilisé depuis 2008 dans diverses infrastructures hospitalières de l'ouest, du centre et de l'est du pays, a montré des résultats très encourageants pour les patients ayant bénéficié du traitement et dont 86% ont vu leur plaie se cicatriser et freiner l'aggravation de leur cas vers l'amputation.
Il faut savoir que le coût du traitement d'une lésion du pied diabétique revient à environ 2000 euros alors qu'une amputation s'élève à 30.000 euros, soit trois à quatre millions de dinars, sans compter les conséquences économiques indirectes qu'elles entraînent comme les arrêts de travail temporaires ou définitifs.
La priorité à la prévention et au dépistage précoce a été le leitmotiv des intervenants qui ont informé que le diabète est la première cause, avant même certains cancers, d'hospitalisation dans les pays industrialisés. L'espoir thérapeutique n'est pas à écarter dans les efforts de sauvetage du pied diabétique.
Il est regrettable qu'il n'existe pas de statistiques fiables et précises en Algérie et que seules des évaluations sont échafaudées par divers centres hospitaliers, a regretté un médecin qui a mentionné à L'Expression que 5 à 10% des diabétiques souffrant de lésions du pied subissent une amputation tandis que 50% d'entre eux subiront une amputation de la jambe au cours des cinq années suivantes, accusant ainsi un taux de mortalité qui a atteint 50 à 60%.