Argumentation - Le président de l'APC de Ksar El-Boukhari qui a reconnu l'existence de la crise de l'eau potable dans sa commune, a estimé qu'elle est due au manque de ressources hydriques.«Parmi toutes les difficultés auxquelles nous faisons face à la tête de l'Assemblée communale, celle de la gestion du peu de ressources hydriques qui alimentent la ville, est cruciale», a affirmé au journal InfoSoir, Abdelkader Mesbah. Et d'ajouter : Comme tout le monde le sait, l'alimentation de la ville, se fait à partir du champ de captage de Birine (Djelfa) d'une part.
D'autre part, les travaux engagés depuis un certain temps pour la réalisation de la nouvelle ville de Boughezoul n'ont pas été sans conséquences défavorables sur la demande qui a quasiment triplé. Par ailleurs, a-t-il expliqué, il ne faut pas omettre que ces mêmes conduites, traversent beaucoup d'autres localités avant d'arriver enfin à Ksar El-Boukhari. «Avant, la localité avait droit à 18 000 m3/Jour. Actuellement cette quantité avoisine les 5 000 m3/Jour », a déploré le P/APC. Quant au chef du centre de distribution (ADE) de Ksar El-Boukhari, il a fait remarquer que la contrainte majeure demeure l'alimentation d'autres localités telles que Chellala El-Ahdhaoura, Bounehar, El-Birin, Oueld Lemaâlam de même que du champ de captage de Birine. «Conscients de la problématique, il fallait agir. Comme première étape, on a établi un programme de partage entre la commune de Ksar El-Boukhari et celles concernées», a assuré Yahia Tafraoui. Ce programme consiste, selon lui, dans le partage équitable de l'alimentation en eau potable en deux périodes distinctes puisqu'il a été décidé que la commune de Ksar El-Boukhari en bénéficie durant toute la nuit. Le même responsable a révélé que les besoins réels de la municipalité de Ksar El-Boukhari sont de 8 000 m3/Jour. Il a en outre fait part de la «complexité» de la mission de la gestion du peu de ressources existantes face «à l'entêtement des populations de certaines localités avoisinantes». Yahia Tafraoui a rappelé que les agents de l'ADE avaient été agressés alors qu'ils tentaient d'intervenir sur le réseau pour remettre en marche une vanne principale sise dans la commune de Bounehar. «Le problème persiste à ce jour. Nos agents, par crainte de se faire agresser, refusent d'y aller. A cet effet, nous lançons un appel pressant aux autorités compétentes afin d'intervenir dans les plus brefs délais. Les choses semblent se compliquer davantage et nul ne sait de quoi sera fait l'avenir », a déploré Yahia Tafraoui. L'ADE, affirme ce responsable, déploie tous les moyens possibles pour surmonter cette situation «conjoncturelle», qui reviendra, selon lui, à la normale dès la réalisation du transfert d'eau à partir du barrage de Koudiat Asserdoune, dans la wilaya de Bouira. Ce projet, une fois achevé, devra alimenter 31 communes de la wilaya de Médéa, dont la commune de Ksar El-Boukhari et la nouvelle ville de Boughezoul. En attendant, les populations locales doivent prendre leur mal en patience. La mise en place d'une cellule de crise et le lancement d'un programme d'approvisionnement des différents quartiers (40) par citernage ont, certes, permis de ramener le calme dans la ville, mais la solution à une crise qui n'a que trop duré nécessite plus d'efforts d'investissements. Mais à en croire le P/APC, «la pénurie de l'eau potable dans la localité ne sera qu'un mauvais souvenir d'ici à la fin du mois d'octobre prochain».
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Posté Le : 19/09/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : F H
Source : www.infosoir.com