Algérie

Un match, un entraîneur et une précieuse victoire



,Avec le 4-0 contre le MC Oran, la JS Kabylie continue de prendre de la hauteur et s'éloigner de la zone rouge. En face, des duels qu'il va falloir gagner pour poursuivre son ascension.La prochaine étape n'est pas facile. L'entraîneur semble être bien dans sa peau, motivé, conscient de ses capacités, serein et confiant en ses analyses et choix, il est en mesure de réaliser des scores qui garantissent le maintien à son équipe.
Il en parle lors de sa conférence de presse après la victoire
«La réussite n'est pas le fruit de Bouzidi à lui seul, elle est le fruit d'une sérieuse communication avec l'ensemble du staff». Et pour confirmer ses dires, il citera le cas d'un nouveau joueur. «Prenez par exemple le cas d'un nouveau qui est proposé pour sa titularisation et que je ne connais pas encore, étant moi-même nouveau au club, je prends les avis de tous les techniciens, directeur sportif, manager, président, joueurs et surtout l'avis du capitaine de l'equipe... C'est vous dire que la JSK est un ensemble, un moteur où chaque pièce produit son énergie, et les joueurs ne se sentiront que mieux».
Le carton rouge de Oukaci
«Il aura minimum deux matches... J'étais énervé, sincèrement, un geste que je n'admettrai jamais dans mon équipe, il a regretté son geste, il assume ses responsabilités, la sanction du club ' Il risque de perdre sa poste, et son remplaçant risque de lui brouiller son retour, notamment s'il produit mieux que lui» et d'ajouter «il devra aller présenter ses excuses». Sa méthode de travail basée sur la discipline, a déjà averti les joueurs, «les places seront désormais très chères, absent, blessé ou autres causes, le joueur risque de ne pas être titularisé».
Le classement
«Ça fait toujours plaisir lorsque vous gagnez un match, ça fait toujours plaisir lorsque vous n'encaissez pas de buts, et ça fait toujours plaisir lorsque vous gagnez une place au classement, j'avais déclaré que c'est à partir du match MCO que je maîtriserai parfaitement cette équipe, comprendre par-là mieux connaître la valeur de chaque joueur. Nous ne sommes pas de ceux qui crient victoire, nous sommes en train de faire des pas très importants pour nous éloigner de la trappe, Inch'Allah, nous réussirons à concrétiser notre objectif, une fois que nous ayons atteint la moyenne la barre des 80% de réussite... le football est un sac à piège, des équipes réalisent des scores, des nuls mais aussi des défaites et cela peut se produire lors des 90 minutes de jeu, nous chantons pas victoire, mais l'essentiel est en train de se faire lors des préparations des matches. Pour moi une victoire à l'extérieur est un point que nous fêterons».
Le public, un ami, non un supporter
Je ne saurai jamais assez remercier le public. Je dis qu'il existe une complicité avec les supporters, et j'irai même à dire que ce ne sont pas des supporters, mais des amis, des frères, ils font partie du club et ils partagent nos victoires et nos défaites. Le respect des joueurs est une marque de grande éducation. Parce que parmi les supporters, il y aurait très certainement des parents, frères, des proches, nos enfants, tous les supporters de toutes les équipes doivent le comprendre, que la vulgarité n'a sa place dans les gradins». Il s'interrogera ensuite sur l'animation dans les gradins. Avez-vous vu hier des fumigènes ' non, entendu des vulgarités ' non, le vocabulaire de la provocation ' non, vu des jets de pierres ' Nous devons être la référence, éviter à ce que l'image de notre football national se ternisse.
Un appel aux supporters
«A nous tous d'être des protecteurs de notre footbal», dira-t-il, avant d'ajouter «pour moi, ce public sait pourquoi sait que je suis ici, ce n'est pour le salaire, ni pour les primes, ni pour le contrat, je suis ici pour réussir et pourquoi pas contribuer à travers la JSK à faire réussir le niveau du football national». Revenant sur la JSK, il fait part de sa volonté de faire des Canaris une marque ineffaçable du Championnat.
«C'est une humiliation, une catastrophe», dixit l'entraîneur du MCO
D'entrée, il marque sa déception en disant «sur le terrain, il y avait deux équipes, l'une qui voulait gagner et une autre qui voulait faire un acte de présence.» Une manière de reconnaître que le moral des joueurs révèle une triste situation qui prévaut au sein du club oranais. «On assume cet accident... catastrophique, on ne s'attendait pas à une aussi lourde défaite, surtout que la JSK a évolué à 10 durant 60'». Un phénomène qui confirme que le niveau n'a pas évolué et qu'il reste marqué par les effets d'un club en quête d'un support qui puisse le sauver. Il fera acte d'un fait qui explique l'éloignement des objectifs du club «durant toute cette tranche nous n'avons pas su exploiter l'infériorité numérique, l'adversaire était plus volontaire et il mérite amplement cette victoire».
Nous devons nous poser des questions
«On assume, et là il faudrait continuer à se poser des questions sur le rendement général de notre équipe». Abattu, il explique les raisons de cette défaite «ce n'est pas des accusations, mais il n'y avait pas cette envie qui pouvait donner espoirs, parce qu'à deux à zéro, on n'a pas vu une seule réaction de la part de nos joueurs, parce que tout simplement il y avait un adversaire en face qui est plus présent et qui croyait en son public.
Un entraîneur agacé par le climat
Un climat qui menace sérieusement l'avenir du club. «Que doit-on faire '», s'est-il interrogé. «Le seul espoir viendrait peut-être du prochain changement de l'équipe administrative du club, j'espère que ce changement va donner de l'énergie pour retrouver le souffle». Le mal semble être profond «il faut également souligner que nous avons énormément souffert durant toute cette saison heureusement qu'il y a des gens qui croient en nous mais là je dis que c'est une honte, une humiliation, on n'a pas su rendre la monnaie à ces gens qui nous ont aidé, surtout à ces supporters qui sont derrière le club, à qui nous demandons pardon, c'est une défaite qui fait très mal, pour assurer notre maintien».
Huit mois sans salaire, mais de l'espoir à l'horizon
«J'espère que cette défaite ne va pas nous faire du mal, il faut également noter qu'il faudrait faire un constat, une équipe qui a joué le 17 avril, le 18 mai, pratiquement 4 à 5 matches consécutifs en 20 jours, ce n'est pas une excuse.» Ce qui fait mal, c'est lorsque vous apprenez que des personnes véhiculent des rumeurs, du type, ils sont là pour s'enrichir alors que nous sommes en train de se serrer les coudes pour le bien du club et non pas à se servir», la preuve cela fait 8 mois que nous n'avons pas perçu nos salaires.
L'espoir '
«Une société va arriver, en attendant la justice a désigné un administrateur, chargé de gérer cette transition entre le club amateur et la société qui va arriver». L'espoir est au seuil de la direction du club «une bouffée d'oxygène... Dieu merci, en attendant on continue à souffrir lors des entraînement et malgré les gros efforts des autorités locales, dont monsieur le wali, pour maintenir à la surface notre club, et de conclure par une vérité qui frappe un grand nombre de clubs des différentes ligues en l'occurrence les salaires». «Nous espérons que cette société qui arrivera remettra de l'ordre en désignant des hommes capables de mener à bon port ce club qui milite pour se maintenir en Ligue 1. La JSK et le MCO sont aussi des monuments du football algérien, nous vivons les mêmes problèmes. Enfin malgré les changements que nous avons opérés ils n'ont rien donné, on était tout simplement hors course.
H. Hichem
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