Chaque ville a besoin de toutes ses commodités pour fonctionner le plus normalement possible et assurer un environnement adéquat à sa population, mais dans la wilaya de Khenchela les familles n'ont pas de choix avec le manque d'espaces de loisirs. Si la ville même accuse un manque criard dans ce domaine, les régions éloignées en souffrent davantage.Pourtant il est important qu'une ville ait des lieux de loisirs pour le bien-être de ses habitants qui, après une semaine de labeur et de tracasseries, ont besoin de souffler, de s'aérer la vue et l'esprit. Les enfants ont aussi besoin d'espaces libres et propres pour se défouler et s'oxygéner. «De fait, la wilaya n'a toujours pas de moyens adéquats permettant à ses habitants de se distraire et de rompre, un tant soit peu, avec un quotidien pas toujours facile», commente un citoyen.La placette Abbès Laghrour est donc devenue le seul espace de plein air pour quelques familles qui y trouvent un palliatif de coin vert. Il n'y a que les amoncellements d'ordures qu'on peut voir en guise d'espaces verts. Elles sont abandonnées ici et là, jonchant tous les coins de la ville. Quant à la végétation, elle est tout simplement dans un triste état. Arbres et bosquets, ou du moins ce qu'il en reste, sont dans un piteux état. A ce propos, le jardin public du 20 Août est édifiant.Les riverains ne cessent de réclamer sa rénovation pour accueillir les visiteurs à la recherche d'un moment de détente. La végétation est laissée à l'état sauvage, donnant au lieu un aspect rébarbatif ; ce jardin était pourtant, par le passé, un endroit accueillant, bien entretenu et propre. Aujourd'hui les familles restent désespérément cloîtrées chez elles. Surtout durant les week-ends, où surtout les enfants ont du mal à occuper leur temps libre. «Je n'arrive pas à réaliser que dans une grande ville comme Khenchela, on ne trouve pas de lieu de détente pour les familles ? Je ne sais quoi répondre à mon fils quand il réclame une sortie», nous dit avec amertume Naïma, mère de famille. Les citoyens attendent donc une réaction de la part des autorités locales qui, il faut le souligner, ont négligé des années durant, cet aspect (détente et loisirs) qui est pourtant une nécessité vitale pour le bien-être et l'épanouissement des populations. Kaltoum Rabia
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Posté Le : 30/04/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Watan
Source : www.elwatan.com