Algérie

Un malade dénonce la corruption au sein du service ophtalmologie Renvoyé de l'hôpital



Un malade dénonce la corruption au sein du service ophtalmologie                                    Renvoyé de l'hôpital
Il y a de cela un mois, M. K. souffrant d'un grave problème de vue est rentré à l'hôpital. Son cas nécessitant une intervention urgente, il est retenu au service ophtalmologie où il a vécu un séjour hors du commun. En effet, M. K. affirme avoir été renvoyé de l'hôpital la nuit tombée et vu son problème de vue, cela aurait pu avoir de graves conséquences. Le Chef de service, étonné par cette version devant le juge, a nié tout comportement semblable à celui ci. Pour sa défense, défend et explique à la cour : « le patient a fait plusieurs fugues du service durant son séjour et a eu des différends avec les autres malades qui partageait la chambre avec lui ». Si M. K. confirme les divers malentendus qu'il a eus avec les autres patients, il explique par ailleurs, que cela est dû à la situation dans laquelle il se trouvait, « je ne pouvais me taire devant les conditions pitoyables au sein du service ». Il explique que l'hygiène et la maltraitance ne sont pas un problème comparé au fait d'être mis à la porte d'un hôpital public. Confus, le juge du tribunal de Sidi M'hamed a demandé plus de précision aux deux parties : « Nous ne savons plus dans cette cour qui a menacé qui » s'exclame-t-il.
M. K. a également déclaré devant le tribunal, que les mêmes personnes qui le mettaient dehors chaque soir lui ont assuré que son intervention se fera dans la semaine moyennant une somme d'argent. Le chef de service niant avoir menacé ou harcelé le patient explique que la seule raison pour laquelle l'intervention n'a pas eu lieu : « c'est parce qu'il existe au sein du même service des cas plus urgents que le sien ».
Pour le dernier mot accordé par la cour, M. K. a demandé de récupérer ses affaire et ses médicaments qui, dit-il, avaient disparu ainsi que son dossier médical. L'affaire, manquant d'éléments et de preuve a été reportée au 10 avril.


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