Algérie

Un mal non encore maîtrisé



La liste des patients ne cesse de s'allonger et les moyens de prise en charge restent insuffisants. Si l'association se démène pour arriver à  hospitalier et aider les patients à  surmonter leur maladie, les praticiens font face à  d'énormes difficultés pour assurer un traitement adéquat aux malades, évalueret contrôler l'évolution de la maladie qui est souvent fatale lorsqu'elle est mal prise en charge.
Cette journée a été ainsi l'occasion pour ces praticiens d'interpeller le ministère de la Santé sur le manque de certains produits et du matériel nécessaire pour le traitement de cette lourde maladie.
 Comme ils ont insisté sur les aspects liés à  la prévention contre cette pathologie en renforçant les textes législatifs relatifs au certificat prénuptial exigeant des examen médicaux pour le VIH et les hépatites et l'obligation d'un dépistage du virus de l'hépatite B chez la femme enceinte lors du premier trimestre.
Le Pr Debzi, gastroentérologue et chef de l'unité hépathologie du CHU Mustapha Pacha, plaide pour la mise en place d'une vingtaine de centres thérapeutiques à  travers le territoire national et pour assurer un contrôle pour savoir «qui fait quoi et s'assurer de la qualité du traitement», a-t-il souligné, avant de signaler que ce traitement revient à  «2 millions de dinars par an par malade». D'où l'importance d'«assurer une prise en charge rationnelle et de qualité», a-t-il ajouté, en déplorant l'application de la circulaire exigeant des patients atteints de l'hépatite C de se faire soigner dans leur localité d'origine. Le Pr Debzi a également rappelé la nécessité et l'importance de développer les moyens et les outils de diagnostic de qualité, à  l'image des techniques de biologie moléculaire pour le traitement et le contrôle de cette maladie.
Le ministère de la Santé s'était engagé pourtant, l'année dernière, à  mettre en place le matériel nécessaire. En vain. 
L'orateur a, par ailleurs, déploré l'absence flagrante de prise en charge des cancers du foie. Les centres sont dépourvus de moyens et de certaines techniques telles que la chimio-embolisation, la radiofréquence, etc. D'autant plus, regrette-t-il, que la transplantation hépatique n'a pas atteint sa vitesse de croisière : «Le programme avance au ralenti. Il ne bénéficie d'aucun soutien et des malades attendent.»
L'association SOS Hépatite entend intensifier les campagnes d'information et de sensibilisation afin de réduire les risques d'infection et de complications.
Le président de l'association, M. Bouallag, a insisté sur la prévention et l'assistance psychologique des patients.
Le président de la section ordinale des chirurgiens-dentistes d'Alger, le Pr Berkane, est revenu sur l'importance de l'hygiène qui doit faire l'objet d'une surveillance constante par le ministère de la Santé au niveau des cabinets
dentaires.


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