Les diverses activités socioculturelles et cultuelles menées par le Centre de recherche en sciences islamiques et de la civilisation lui ont conféré une position distinguée en tant que lieu de rayonnement culturel et cultuel. Ouvert le 27 février 2016, cet établissement n'a cessé d'apporter des contributions diverses à ses visiteurs et aux chercheurs, de l'intérieur et de l'extérieur du pays, venus approfondir leurs connaissances culturelles et religieuses.La structure est devenue, en un temps record, une tribune pour différentes manifestations sur divers thèmes culturels, scientifiques et religieux, telles que des conférences sur le fiqh et les miracles dans le Coran, ou d'autres sur la médecine et la santé, menées en coordination avec différentes instances de recherches, à l'exemple de l'Agence thématique de recherche en sciences de la santé, Oran. Le centre a, en outre, signé des conventions de coopération, d'échanges culturels et de formation avec des chercheurs de la Bibliothèque du monde arabe à Paris (France), des universités de Malaisie et des Emirats arabes unis, en plus d'autres avec de grands centres et instituts du pays.
Il a servi de cadre également à la tenue de nombreuses manifestations et activités, dont les dernières en date organisées en ce mois de Ramadhan, en plus de communications et de rencontres (halaqate) religieuses, a indiqué le chargé de la communication et du service de suivi des projets au centre. Sa position scientifique est également le fruit d'implications et d'efforts de personnalités religieuses (chouyoukh et ouléma) et de son directeur, Zid El-Kheir Mabrouk, à travers des interventions sur des chaînes médiatiques arabes.
En dépit de sa récente existence, le centre s'est frayé un chemin parmi de grandes instances et tribunes de recherches en sciences et civilisation islamiques, à travers ses encadreurs (37 chercheurs), spécialisés dans «les études coraniques et la jurisprudence», «l'histoire culturelle de l'Algérie», «la civilisation islamique» et «la pensée, la doctrine et le dialogue avec l'autre». Consolidant sa position de centre de rayonnement, il s'emploie également à la publication d'?uvres et de travaux, dont les revues «sciences islamiques et civilisation», Irfane, des études sur le soufisme, El-Nawafil sur le fikh et le droit et «Etudes sociologiques», a fait savoir le chargé de la communication, Choucha Harzallah.
A ces contributions viennent s'ajouter la publication d'ouvrages représentant des ?uvres thématiques de recherche scientifique, encadrée par des enseignants d'universités nationales et internationales, en plus de l'implication dans des travaux avec divers secteurs, tels que la programmation de projets de long et de court termes, à l'instar de la projection des projets «Atlas des monuments archéologiques en Algérie» et «Portails électroniques sur les manuscrits», a-t-il signalé. Servant de source d'orientation et de consultation pour de nombreuses institutions publiques et privées sur des questions ayant trait à des thèmes religieux et doctrinaux, le centre de recherche offre d'autres prestations, dans le cadre de son champ d'action, portant sur l'impression de travaux et de banderoles pour des entreprises économiques, en plus de la location, pour assurer des sources de revenus, de la salle de conférences et d'un hôtel. La bibliothèque, riche de centaines de titres dans divers domaines, est aussi mise à la disposition des chercheurs, enseignants et étudiants et permet de diversifier les activités du centre qui comptent également des sessions de formation en calligraphie arabe. Le Centre de recherche en sciences islamiques et de la civilisation de Laghouat reçoit, par ailleurs, des documents et moyens du mouvement national, de la résistance populaire et de la guerre de libération pour renforcer ses missions de préservation de la mémoire collective et de valorisation de ses symboles.
Posté Le : 06/06/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R C
Source : www.lesoirdalgerie.com