Algérie

Un libraire sur les traces des contes



C'est une fois retraité que Mustapha Benmedjdoub, qui a travaillé près de 25 ans dans l'administration, décide de se consacrer à l'écriture, lui qui approche maintenant les 70 ans.Un virus de l'écriture que ce natif de Ighil Mansourah, dans la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj, tire de la gérance, depuis 1986, d'une librairie à Alger, celle de la Renaissance, sise au complexe Riadh-El-Feth. Un haut lieu de savoir que notre presque septuagénaire dit avoir géré de loin, après lui avoir été cédé par une dame partie en France, parallèlement à son statut de fonctionnaire de l'administration.
Une fois retraité, il se consacre pleinement, en compagnie de ses enfants, à la gestion de cette librairie en plus d'une autre, celle de la Jeunesse, située à côté. Ceci en plus de se mettre à écrire maintenant qu'il dispose de suffisamment de temps libre. Il a d'ores et déjà à son actif un conte, Le berger et la princesse, édité en 2019, ainsi que 19 autres finalisés et un roman en attente d'édition.
Une première ?uvre, en fait, un conte universel dans lequel l'auteur a préféré mettre son grain de sel en lui greffant de la fiction. Surtout que le petit livre traite du duo amour-vérité, «deux lumières qu'on ne peut jamais éteindre ou empêcher de jaillir en dépit des complots, l'envie et les mensonges», soutient Benmedjdoub.
Pour la vingtaine de contes finalisés et qui sont tirés du patrimoine oral de son village natal, Benmedjdoub explique le retard accusé dans leur édition par le fait que «je n'ai pas encore trouvé quelqu'un qui puisse me faire les illustrations nécessaires».
Pour le roman intitulé La surprise à l'aéroport d'Orly, notre vieil écrivain dit rapporter une histoire vraie vécue par Boussad, un jeune du village emmené par une «S?ur blanche» en France, durant la colonisation française, avec, bien entendu, l'accord de ses parents.
Et près de trente-cinq ans plus tard, une fois l'indépendance nationale recouvrée, l'enfant devenu homme se met à la recherche de ses parents et se rend au village de ses ancêtres. Sauf qu'il ne trouvera pas sa mère qui, comme par hasard, avait fait le chemin inverse en se rendant en France chez son fils aîné. Et c'est par un heureux hasard que Boussad retrouvera sa mère et son grand frère à l'aéroport d'Orly, les seconds ayant entendu Boussad raconter son histoire à un agent de l'enceinte aéroportuaire parisienne.
Le vieil auteur n'en dira pas plus, préférant nous laisser découvrir le reste de l'histoire, une fois le livre édité prochainement.
M. Kebci


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